‘‘Je me souviens... de la foulée de Pérec’’ sous la direction de Benoît Heimermann
date 09/02/2024 - 12:22 | micro_reportage Francine Thomas
Dans cet ouvrage collectif, 27 auteurs, sous la houlette de l'ancien journaliste Benoît Heimermann, racontent leur meilleur souvenir lié aux Jeux Olympiques, à la manière de Georges Perec dans son ouvrage ‘‘Je me souviens’’.
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''Je me souviens... de la foulée de Pérec'' sous la direction de Benoît Heimermann
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Comment l'idée est-elle venue à Benoît Heimermann de faire appel à des écrivains pour parler des Jeux Olympiques ? Pour comprendre la génèse de cet ouvrage, il faut remonter aux JO de Paris de 1924. « Il y avait une particularité à ces Jeux de 1924, c'est que les intellectuels, les littérateurs, les artistes de l'époque s'y sont intéressés. Les Cocteau, Morand, Montherlant, Giraudoux, etc... ont eu une production assez intéressante. Et je me suis dit, nous avons aussi des intellectuels. Pourquoi ne s'intéresseraient-ils pas aux Jeux ? »
27 auteurs nous racontent donc un souvenir des JO en commençant par cette phrase « je me souviens ». De Maylis de Kerangal, qui se souvient de Nadia Comaneci, à Jean-Paul Dubois, qui consacre un texte aux pointes de Jesse Owens, en passant par Jérôme Garcin, qui rend hommage à Pierre Durand et sa monture Jappeloup, l'ouvrage nous permet de revisiter les petites et grandes histoires des JO.
« C'est un événement à part qui raconte le monde. Il y a un effet miroir qui est assez fantastique. On aime ou on n'aime pas cette compétition ou cette fête, il n'empêche qu'elle nous tend un miroir où l'on voit nos faillites ou nos enthousiasmes. »
En cela, ‘‘Je me souviens... de la foulée de Pérec (et autres madeleines sportives)’’, paru au Seuil est la meilleure lecture qui soit pour se projeter vers les prochains Jeux Olympiques de Paris 2024.
27 auteurs nous racontent donc un souvenir des JO en commençant par cette phrase « je me souviens ». De Maylis de Kerangal, qui se souvient de Nadia Comaneci, à Jean-Paul Dubois, qui consacre un texte aux pointes de Jesse Owens, en passant par Jérôme Garcin, qui rend hommage à Pierre Durand et sa monture Jappeloup, l'ouvrage nous permet de revisiter les petites et grandes histoires des JO.
« C'est un événement à part qui raconte le monde. Il y a un effet miroir qui est assez fantastique. On aime ou on n'aime pas cette compétition ou cette fête, il n'empêche qu'elle nous tend un miroir où l'on voit nos faillites ou nos enthousiasmes. »
En cela, ‘‘Je me souviens... de la foulée de Pérec (et autres madeleines sportives)’’, paru au Seuil est la meilleure lecture qui soit pour se projeter vers les prochains Jeux Olympiques de Paris 2024.
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