BECAPE, le simulateur de conduite à destination des PMR
date 18/03/2024 - 08:18 | micro_reportage Sébastien Dath
Des chercheurs et des universitaires ont mis au point un banc d’évaluation destiné à tester les capacités de conduite des personnes en situation de handicap et à leur proposer des solutions.
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BECAPE, le simulateur de conduite à destination des PMR
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Afin de répondre à une demande formulée par de nombreux centres de rééducation, des chercheurs et des universitaires ont mis au point un simulateur destiné à évaluer les capacités de conduite des personnes en situation de handicap et à leur proposer des solutions pour leur permettre de reconduire.
Une petite révolution qui a de nombreux avantages selon Marie Gawalkiewicz, ergothérapeute au Centre hospitalier de Plaisir dans les Yvelines, qui fait partie des 20 centres qui ont été équipés en France : « Ça nous permet d’avoir un outil dans le service. On n’est pas obligé de sortir, on n’est pas dépendant de la disponibilité d’une voiture ou d’un moniteur d’auto-école et ça nous permet de le faire sans surcoût pour le patient. Donc on peut vraiment proposer dans le cadre d’une séance un milieu virtuel qui reproduit ce que l’on peut trouver dans la vie courante ou de tester les adaptations. »
Concrètement, ce banc d’évaluation d’un nouveau genre est équipé du logiciel intitulé BECAPE. Ce dernier a été créé par l’Université Versailles-Saint-Quentin en collaboration avec le CEREHM, pour Centre de Ressources et d’innovation Mobilité Handicap. Benjamin Malafosse, qui en est le Directeur général, explique que grâce aux premières mesures effectuées par le thérapeute sur le simulateur, pour tester notamment le temps de réaction, on peut savoir si le patient est apte à contrôler l’accélérateur, le frein et l’embrayage avec ses membres inférieurs.
À partir de ces données objectives, il raconte que l’on peut décider d’inverser la configuration des pédales ou de remonter les commandes en partie haute, à l’aide d’un cercle au volant, d’un tirer-pousser (comme présenté en vidéo ci-dessous) ou d’un joystick pour les cas les plus difficiles.
Une petite révolution qui a de nombreux avantages selon Marie Gawalkiewicz, ergothérapeute au Centre hospitalier de Plaisir dans les Yvelines, qui fait partie des 20 centres qui ont été équipés en France : « Ça nous permet d’avoir un outil dans le service. On n’est pas obligé de sortir, on n’est pas dépendant de la disponibilité d’une voiture ou d’un moniteur d’auto-école et ça nous permet de le faire sans surcoût pour le patient. Donc on peut vraiment proposer dans le cadre d’une séance un milieu virtuel qui reproduit ce que l’on peut trouver dans la vie courante ou de tester les adaptations. »
Concrètement, ce banc d’évaluation d’un nouveau genre est équipé du logiciel intitulé BECAPE. Ce dernier a été créé par l’Université Versailles-Saint-Quentin en collaboration avec le CEREHM, pour Centre de Ressources et d’innovation Mobilité Handicap. Benjamin Malafosse, qui en est le Directeur général, explique que grâce aux premières mesures effectuées par le thérapeute sur le simulateur, pour tester notamment le temps de réaction, on peut savoir si le patient est apte à contrôler l’accélérateur, le frein et l’embrayage avec ses membres inférieurs.
À partir de ces données objectives, il raconte que l’on peut décider d’inverser la configuration des pédales ou de remonter les commandes en partie haute, à l’aide d’un cercle au volant, d’un tirer-pousser (comme présenté en vidéo ci-dessous) ou d’un joystick pour les cas les plus difficiles.
Démonstration en vidéo
En complément, précise Benjamin Malafosse, le simulateur permet de mettre les patients en situation de conduite avec des environnements routiers réalistes pour travailler sur la partie cognitive. Pour pouvoir ensuite prendre la route en condition réelle dans un véhicule aménagé, le patient doit faire valider son évaluation par un médecin agréé, avant de faire régulariser sa situation auprès d’un inspecteur du permis de conduire.
Enfin, si aujourd’hui ce simulateur est dédié aux personnes à mobilité réduite, il pourrait un jour être utilisé par exemple pour tester les capacités de conduite des séniors à partir d’un certain âge.
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