Patrouilleur : profession ange gardien
date 16/10/2020 - 09:04 | micro_reportage Christophe Buquet
On les appelle patrouilleurs, hommes en jaune, agents autoroutiers... ils œuvrent quotidiennement sur l’autoroute pour améliorer la sécurité et le confort des automobilistes. Gros plan sur les missions des hommes en jaune dans les Landes.
© Egis
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Patrouilleur : profession ange gardien
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Chaque jour, sur l'A63, entre Salles (au sud de la Gironde) et Saint-Geours de Marenne (Landes), les patrouilleurs interviennent pour des pannes, des accidents, pour des obstacles ou des animaux sur la chaussée. Ces interventions peuvent s'avérer dangereuses, comme l'explique Mathieu Orgue, patrouilleur à Castets : « Il y a deux ans, j'étais en train de saler une route quand un petit fourgon m'est rentré dedans sans raison, en pleine nuit. Le conducteur avait dû s’endormir ou regarder son téléphone. »
Pour chacune de ces interventions, les hommes en jaune prennent des risques importants : « Il y a une prise de risque, mais on est surtout dépendant des usagers, on ne contrôle pas. Donc, on n'est jamais dos à la route. Quand on travaille en équipe, on sait qu'on est en sécurité car il y a toujours quelqu'un qui garde l’œil sur la route pour prévenir l'autre. C'est devenu un réflexe. »
Le téléphone au volant est sans doute la principale source d'inquiétudes des patrouilleurs : « c'est un gros problème. On le voit dans le comportement des véhicules. Quand on roule derrière un camion et qu'il commence à zigzaguer, on s'aperçoit qu'il a l'ordinateur ou le téléphone. Et on peut dire ce qu'on veut, dans ces moments-là, on n'est pas vigilant. C'est l'un des gros problèmes actuels. »
Conclusion, lorsque vous apercevez les patrouilleurs en bordure d'autoroute, levez le pied et déportez-vous légèrement sur la gauche, cela doit devenir un réflexe.
Pour chacune de ces interventions, les hommes en jaune prennent des risques importants : « Il y a une prise de risque, mais on est surtout dépendant des usagers, on ne contrôle pas. Donc, on n'est jamais dos à la route. Quand on travaille en équipe, on sait qu'on est en sécurité car il y a toujours quelqu'un qui garde l’œil sur la route pour prévenir l'autre. C'est devenu un réflexe. »
Le téléphone au volant est sans doute la principale source d'inquiétudes des patrouilleurs : « c'est un gros problème. On le voit dans le comportement des véhicules. Quand on roule derrière un camion et qu'il commence à zigzaguer, on s'aperçoit qu'il a l'ordinateur ou le téléphone. Et on peut dire ce qu'on veut, dans ces moments-là, on n'est pas vigilant. C'est l'un des gros problèmes actuels. »
Conclusion, lorsque vous apercevez les patrouilleurs en bordure d'autoroute, levez le pied et déportez-vous légèrement sur la gauche, cela doit devenir un réflexe.