Covoiturage : l'autosolisme persiste
date 19/02/2024 - 08:05 | micro_reportage Maryelle Tillié
VINCI Autoroutes a récemment dévoilé les résultats de son 5e baromètre de l'autosolisme... Nous sommes toujours aussi nombreux à nous rendre au travail seuls le matin.
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Covoiturage : l'autosolisme persiste
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Pour atteindre en 2030, les objectifs de la Stratégie Bas Carbone pour dépolluer nos déplacements, il y a notamment la pratique du covoiturage. VINCI Autoroutes vient de publier son 5e baromètre de l'autosolisme, le fait d'être seul à rouler en voiture, et c'est plutôt décevant, comme l'explique Antoine Vigneron, Chargé de mission prospective chez VINCI Autoroutes : « Ces résultats ne sont pas bons, on a encore 83,8% des gens qui circulent seuls dans leur voiture le matin. On a fait une analyse sur dix métropoles françaises, Île-de-France, Nantes ou Toulouse par exemple, et on se rend compte effectivement que les gens ne partagent pas beaucoup leur voiture. Et donc, paradoxalement, c'est au moment où on aurait plus besoin de faire du covoiturage qu'on en fait le moins ».
Rappelons quels sont les avantages, les atouts du covoiturage justement : « C'est à la fois convivial, parce qu'on peut partager un trajet, pour apprendre à connaitre des gens et c'est une démarche qui est économique évidemment, car on peut partager à la fois le coût du carburant, mais également le péage. C'est quand même intéressant pour le porte-monnaie et puis c'est une démarche écologique. 2 personnes dans une voiture, c'est 2 fois moins de CO₂ », ajoute Antoine Vigneron.
Et pour répondre à cette stratégie bas carbone, pour tenter de commencer à décarboner la route, comment une société d'autoroutes peut agir de ce côté-là ?
La réponse d'Antoine Vigneron : « On a déjà développé des parkings de covoiturage. Depuis 2010, on a en tout, 52 parkings de covoiturage aux abords de nos échangeurs autoroutiers sur l'ensemble du réseau. Ces parkings-là, sont complétés par des parkings proposés par les collectivités elles-mêmes. Nous, on a 52 parkings et 4500 places. Il y a 146 équipements en tout sur le réseau autoroutier, pour un total de 19 200 places environ [...] ça fonctionne très bien. On est en moyenne à 75 % d'occupation et on a une progression nette qui est vraiment intéressante. »
En plus de ces parkings de covoiturage, on crée de plus en plus aussi ce qu'on appelle des pôles d'échanges multimodaux, avec « un exemple intéressant sur l'autoroute A10, avec à Longvilliers (Yvelines), un parking de covoiturage qui aujourd'hui offre 255 places de stationnement, et une desserte avec une fréquence très élevée, en cars, sur autoroute, pour rejoindre le RER, sur Paris. Les parkings de covoiturage, dans d'autres villes de province, pourraient évoluer, pour répondre à des besoins en fréquences plus élevées. »
Rappelons quels sont les avantages, les atouts du covoiturage justement : « C'est à la fois convivial, parce qu'on peut partager un trajet, pour apprendre à connaitre des gens et c'est une démarche qui est économique évidemment, car on peut partager à la fois le coût du carburant, mais également le péage. C'est quand même intéressant pour le porte-monnaie et puis c'est une démarche écologique. 2 personnes dans une voiture, c'est 2 fois moins de CO₂ », ajoute Antoine Vigneron.
Et pour répondre à cette stratégie bas carbone, pour tenter de commencer à décarboner la route, comment une société d'autoroutes peut agir de ce côté-là ?
La réponse d'Antoine Vigneron : « On a déjà développé des parkings de covoiturage. Depuis 2010, on a en tout, 52 parkings de covoiturage aux abords de nos échangeurs autoroutiers sur l'ensemble du réseau. Ces parkings-là, sont complétés par des parkings proposés par les collectivités elles-mêmes. Nous, on a 52 parkings et 4500 places. Il y a 146 équipements en tout sur le réseau autoroutier, pour un total de 19 200 places environ [...] ça fonctionne très bien. On est en moyenne à 75 % d'occupation et on a une progression nette qui est vraiment intéressante. »
En plus de ces parkings de covoiturage, on crée de plus en plus aussi ce qu'on appelle des pôles d'échanges multimodaux, avec « un exemple intéressant sur l'autoroute A10, avec à Longvilliers (Yvelines), un parking de covoiturage qui aujourd'hui offre 255 places de stationnement, et une desserte avec une fréquence très élevée, en cars, sur autoroute, pour rejoindre le RER, sur Paris. Les parkings de covoiturage, dans d'autres villes de province, pourraient évoluer, pour répondre à des besoins en fréquences plus élevées. »