‘‘Delon & Elles’’ : Anouchka célèbre la mémoire de son père à Cannes
date 16/05/2025 - 16:34 | micro_reportage Virginie Decorte
Près d'un an après la mort de son père, Anouchka Delon présente sur la croisette l’exposition ‘‘Delon & Elles’’, une série de clichés géants rendant hommage à Alain Delon, à travers les femmes de sa vie. Elle y mêle souvenirs artistiques et anecdotes personnelles, notamment sur la passion automobile de son père, qu’elle observe avec distance et tendresse.
© Sébastien Botella
''Delon & Elles'' : Anouchka célèb…
''Delon & Elles'' : Anouchka célèbre la mémoire de son père à Cannes
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À l’occasion du Festival de Cannes et près d'un an après la mort de la star, Alain Delon est à l’honneur à travers l’exposition ‘‘Delon & Elles’’, une série de portraits grand format installés dans la ville jusqu’au 13 juin. Co-initiée par sa fille Anouchka Delon et Rosalie Mann, cette rétrospective visuelle fait dialoguer l’acteur avec les femmes qui ont marqué son parcours, de Brigitte Bardot à Romy Schneider.
Pour Anouchka Delon, il s’agit d’un hommage à la fois public et profondément intime. « On a travaillé pendant cinq mois sur ce projet », explique-t-elle, évoquant un besoin de reconnaissance envers celui qui avait reçu la Palme d’Or d’honneur en 2019 : « Je ne comprenais pas pourquoi il ne l’avait jamais eue. J’ai proposé qu’on la lui remette et il a accepté. »
Si la filiation artistique est centrale, la mémoire se tisse aussi autour de détails du quotidien. Anouchka Delon évoque le rapport presque mythique que son père entretenait avec les voitures : « Il adorait conduire, c’était un vrai pilote. » Elle se souvient de sa Ferrari Testarossa ou de sa Mercedes SL 500, acquise en même temps qu’Alain Prost. Et d’un souvenir marquant : une visite au Mans, où elle a rencontré Michael Schumacher aux côtés de son père.
En revanche, elle-même ne partage pas cette passion : « Ce n’est pas mon domaine, je suis juste une bonne copilote. » Une franchise touchante, qui contraste avec l’image de l’icône au volant : « Il conduisait très vite. Moi, ça me mettait mal à l’aise. » Elle confie même avoir mis longtemps à passer son permis, marquée par ces trajets à haute vitesse entre Genève et la campagne.
Pour Anouchka Delon, il s’agit d’un hommage à la fois public et profondément intime. « On a travaillé pendant cinq mois sur ce projet », explique-t-elle, évoquant un besoin de reconnaissance envers celui qui avait reçu la Palme d’Or d’honneur en 2019 : « Je ne comprenais pas pourquoi il ne l’avait jamais eue. J’ai proposé qu’on la lui remette et il a accepté. »
Si la filiation artistique est centrale, la mémoire se tisse aussi autour de détails du quotidien. Anouchka Delon évoque le rapport presque mythique que son père entretenait avec les voitures : « Il adorait conduire, c’était un vrai pilote. » Elle se souvient de sa Ferrari Testarossa ou de sa Mercedes SL 500, acquise en même temps qu’Alain Prost. Et d’un souvenir marquant : une visite au Mans, où elle a rencontré Michael Schumacher aux côtés de son père.
En revanche, elle-même ne partage pas cette passion : « Ce n’est pas mon domaine, je suis juste une bonne copilote. » Une franchise touchante, qui contraste avec l’image de l’icône au volant : « Il conduisait très vite. Moi, ça me mettait mal à l’aise. » Elle confie même avoir mis longtemps à passer son permis, marquée par ces trajets à haute vitesse entre Genève et la campagne.
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