« Perpendiculaire au soleil » de V. Cuny-Le Callet
date 25/01/2023 - 17:05 | micro_reportage Francine Thomas
Depuis 2016, la jeune autrice et dessinatrice entretient une correspondance avec un détenu américain condamné à mort en Floride. Les échanges rapportés dans cet album, écrit à quatre mains, questionnent sur les conditions de détention outre-Atlantique.
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"Perpendiculaire au soleil" de V. Cuny-Le Callet
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Si le seul nom de Valentine Cuny-Le Callet apparaît sur la couverture, ce sont pour des raisons juridiques. Mais ‘‘Perpendiculaire au soleil’’ est bel et bien un album écrit à quatre mains, avec Renaldo Mc Girth, condamné en Floride à la peine capitale. Tous deux entretiennent une correspondance depuis bientôt sept ans.
Pourquoi une jeune femme de 19 ans s'est-elle lancée dans une telle démarche ? Valentine Cuny-Le Callet s'est expliquée dans Marque-Page : « Ma seule certitude à l'époque et aujourd'hui encore, c'est que la peine de mort ne devrait exister nulle part et sous aucun prétexte [...] Et je savais à l'époque que je ferai tout pour tenter d'être à la hauteur de mes convictions ».
La jeune femme et son correspondant, malgré toutes leurs différences, ont en commun un goût pour l'écriture et le dessin. Ils ont donc échangé de très beaux textes et des illustrations, malgré des contraintes pénitentiaires très fortes : « La correspondance en prison est complexe et soumise à des règles qui sont pour certaines très sensées et qui pour d'autres vont très loin dans l'absurde [...] Au fur et à mesure que j'envoyais des images à Renaldo, elles m'étaient très souvent retournées sous des prétextes tout à fait grotesques. »
À ce jour, Renaldo Mc Girth n'a toujours pas pu recevoir un exemplaire de cet album.
‘‘Perpendiculaire au soleil’’ publié chez Delcourt ouvre de multiples questions. Il a valu à Valentine Cuny-Le Callet le Prix de la BD Fnac France Inter ainsi que la mention spéciale du jury du prix œcuménique de la BD au Festival d'Angoulême.
Pourquoi une jeune femme de 19 ans s'est-elle lancée dans une telle démarche ? Valentine Cuny-Le Callet s'est expliquée dans Marque-Page : « Ma seule certitude à l'époque et aujourd'hui encore, c'est que la peine de mort ne devrait exister nulle part et sous aucun prétexte [...] Et je savais à l'époque que je ferai tout pour tenter d'être à la hauteur de mes convictions ».
La jeune femme et son correspondant, malgré toutes leurs différences, ont en commun un goût pour l'écriture et le dessin. Ils ont donc échangé de très beaux textes et des illustrations, malgré des contraintes pénitentiaires très fortes : « La correspondance en prison est complexe et soumise à des règles qui sont pour certaines très sensées et qui pour d'autres vont très loin dans l'absurde [...] Au fur et à mesure que j'envoyais des images à Renaldo, elles m'étaient très souvent retournées sous des prétextes tout à fait grotesques. »
À ce jour, Renaldo Mc Girth n'a toujours pas pu recevoir un exemplaire de cet album.
‘‘Perpendiculaire au soleil’’ publié chez Delcourt ouvre de multiples questions. Il a valu à Valentine Cuny-Le Callet le Prix de la BD Fnac France Inter ainsi que la mention spéciale du jury du prix œcuménique de la BD au Festival d'Angoulême.
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