L'autoroute à induction pour des voitures électriques sans limites
date 14/07/2023 - 20:55 | micro_reportage La rédaction
VINCI Autoroutes va tester l'induction et le branchement au sol comme nouveaux moyens de recharger les voitures électriques.
VINCI Autoroutes va bientôt lancer des tests sur l'autoroute A10, près de Paris, pour diversifier les méthodes de recharge des véhicules électriques. D'un côté, des bobines magnétiques glissées sous le bitume rechargeront les batteries par induction, comme des téléphones portables. De l’autre, un rail inséré au ras du bitume permettra aux véhicules équipés de se brancher au sol.
Ces systèmes de « routes électriques » pourraient accélérer la révolution en cours dans l'industrie automobile : ils permettent aux véhicules électriques de rouler plus longtemps, sans s'arrêter pour recharger, et sans traîner des batteries trop lourdes et gourmandes en matériaux rares. La « route électrique » sera notamment essentielle pour électrifier rapidement les poids lourds, qui roulent encore massivement au diesel.
Sur l'A10, l'idée est de tester ces solutions à haute vitesse avant de déployer ces technologies à grande échelle, sur des centaines ou des milliers de kilomètres. Des premiers tests seront effectués en septembre 2023 à Rouen sur une piste fermée du Cerema, un établissement public sous la tutelle du ministère de la Transition écologique.
Ces systèmes de recharge dynamique seront ensuite installés sur quatre kilomètres de la voie de droite de l'A10 dans le sens Paris-Orléans, en amont de la barrière de péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines. Les chargeurs ne s'activent qu'avec les véhicules compatibles.
Quelques bémols subsistent : l'induction reste peu puissante et chère à installer. Le rail quant à lui peut s'encrasser et poser des problèmes aux deux-roues.
L'expérience sur l'A10 s’étalera sur trois ans pour un budget de 26 millions d’euros, avec le soutien du plan public France 2030 via la Banque publique d'investissement (BPI). Hutchinson, filiale de TotalEnergies, va fabriquer les bobines, et l’université Gustave-Eiffel contrôlera l'efficacité des différentes solutions.
Ces systèmes de « routes électriques » pourraient accélérer la révolution en cours dans l'industrie automobile : ils permettent aux véhicules électriques de rouler plus longtemps, sans s'arrêter pour recharger, et sans traîner des batteries trop lourdes et gourmandes en matériaux rares. La « route électrique » sera notamment essentielle pour électrifier rapidement les poids lourds, qui roulent encore massivement au diesel.
Sur l'A10, l'idée est de tester ces solutions à haute vitesse avant de déployer ces technologies à grande échelle, sur des centaines ou des milliers de kilomètres. Des premiers tests seront effectués en septembre 2023 à Rouen sur une piste fermée du Cerema, un établissement public sous la tutelle du ministère de la Transition écologique.
Ces systèmes de recharge dynamique seront ensuite installés sur quatre kilomètres de la voie de droite de l'A10 dans le sens Paris-Orléans, en amont de la barrière de péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines. Les chargeurs ne s'activent qu'avec les véhicules compatibles.
Quelques bémols subsistent : l'induction reste peu puissante et chère à installer. Le rail quant à lui peut s'encrasser et poser des problèmes aux deux-roues.
L'expérience sur l'A10 s’étalera sur trois ans pour un budget de 26 millions d’euros, avec le soutien du plan public France 2030 via la Banque publique d'investissement (BPI). Hutchinson, filiale de TotalEnergies, va fabriquer les bobines, et l’université Gustave-Eiffel contrôlera l'efficacité des différentes solutions.