Emmanuelle Devos fête Noël en comédie
date 04/12/2023 - 18:11 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Un réveillon de Noël pas comme les autres est au menu de « Noël Joyeux » en salles le 6 décembre. Un film interprété par Emmanuelle Devos aux côtés de Franck Dubosc, Danièle Lebrun et Danielle Fichau. C'est l'occasion pour notre invitée, Emmanuelle Devos, d'évoquer son premier rôle dans une comédie, ainsi que les changements que ce nouveau registre a apportés à son jeu d'actrice.
© Arnaud Borrel - Gaumont - TF1 Films Production
Emmanuelle Devos fête Noël en comé…
Emmanuelle Devos fête Noël en comédie
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L'histoire se déroule le soir de Noël. Un couple constate que ses enfants délaissent le traditionnel réveillon, une situation qui attriste Vincent, le personnage interprété par Franck Dubosc. Il a alors l'idée d'inviter une personne seule, résidente dans un Ehpad, pour lui offrir un joyeux Noël. Cette vieille dame, jouée par Danièle Lebrun de la Comédie française, souhaite la présence de son amie Jeanne, interprétée par la Québécoise Danielle Fichaud. Ces deux personnages atypiques bousculent quelque peu les festivités habituelles du couple.
Grâce à ce film, le réalisateur Clément Michel offre à Emmanuelle Devos son premier rôle comique : « Ce genre m'attirait depuis longtemps. Clément Michel m'avait envoyé le scénario avec une lettre élogieuse disant : 'Je ne vous ai jamais vue dans une comédie, mais j'ai pensé à vous en écrivant le rôle de Béatrice. Je sais que c'est pour vous, je vous vois complètement dedans. Voulez-vous le jouer ?' J'ai lu le scénario, j'ai adoré. J'ai trouvé l'écriture fine et agréable. Je me voyais effectivement complètement dans le rôle. En plus, j'étais très contente de jouer enfin dans une vraie comédie. C'était une sorte de plongeon dans l'inconnu, mais en même temps, je me sentais très proche de Béatrice, de son humour. Ce n'est pas qu'elle me ressemble, mais je me voyais très bien dans ce rôle. Ça m'amusait énormément aussi d'être en couple avec Franck Dubosc. Un mariage de carpe et de lapin très réussi. Et Danièle Lebrun avec son humour tellement piquant et son franc-parler… Et la Québécoise Danielle Fichaud, que je ne connaissais pas… On a formé un quatuor merveilleux parce qu’on s'entendait vraiment très bien. »
La rencontre avec Franck Dubosc s'est très bien passée, même si les deux comédiens naviguent dans des eaux différentes : « Nous sommes quand même des acteurs, tout simplement, et des acteurs qui veulent tout jouer. Notre complicité s’est créée très facilement, sans qu'il ne me donne jamais de conseils. Et pourtant, c'est un maître en matière de film comique. Le regarder était déjà une bonne leçon. On a tout de suite accroché, au point qu'il m'a demandé de faire une apparition dans son prochain film. »
Au-delà de la comédie, ce film aborde plusieurs thèmes tels que l'isolement des personnes âgées, le décalage des générations, le sens d'une fête de famille comme Noël, et même le sens du bonheur, lors d'un dialogue entre Jeanne et Vincent : « Clément Michel a réussi à mêler des thèmes qui ne sont ni faciles ni drôles, parfois profonds, et à en faire presque un film à message sur qu'est-ce qu'on fait avec nos vieux ? Qu'est-ce qu'on fait dans un couple qui marche bien, mais qui ronronne un peu ? Ce sont des thèmes très humains et dans lesquels tout le monde peut se retrouver. Qu'il parvienne à faire une jolie comédie assez élégante, sans jamais juger les personnages, je trouve ça très fort. »
Évoquant le duo formé par Emmanuelle et Franck Dubosc, le réalisateur Clément Michel déclare qu'il avait devant lui deux Rolls-Royce ou deux Ferrari qui faisaient la route ensemble. Emmanuelle démarre au quart de tour : « Oh moi, je me sens très Ferrari Testarossa même ! », sourit Emmanuelle. « J’adore conduire ! Il faut que je me batte un peu dans mon couple pour conduire, parce que mon compagnon aime ça encore plus que moi... Mais quand je suis au volant, je suis une conductrice modèle : très respectueuse du code de la route, des limites de vitesses, je ne fais pas de queue de poisson, je ne colle pas les voitures devant... En plus, j'ai changé de voiture, j'ai pris un hybride. Comme on fait vraiment beaucoup de kilomètres pour aller sur notre lieu de vacances, 900 kilomètres pour aller jusqu’au Tyrol, en Autriche, le tout électrique n’est pas possible. Mais l’hybride, c’est très bien, c’est déjà un premier pas. » La conversation amène notre comédienne à se replonger dans ses souvenirs de départs en vacances, enfant : « Mes parents avaient une deux-chevaux. Ils installaient des lits à l’arrière pour ma sœur et moi, en abaissant la banquette arrière parce qu'évidemment, à l’époque, dans les années 70, on ne mettait pas les ceintures !... En plus, mes deux parents fumaient dans la voiture et s’étonnaient qu’ensuite, je sois malade ! Quand je pense qu'ils faisaient autant de kilomètres en deux-chevaux, je n'en reviens pas. Ce sont de bons souvenirs, ces voyages en voiture. »
Grâce à ce film, le réalisateur Clément Michel offre à Emmanuelle Devos son premier rôle comique : « Ce genre m'attirait depuis longtemps. Clément Michel m'avait envoyé le scénario avec une lettre élogieuse disant : 'Je ne vous ai jamais vue dans une comédie, mais j'ai pensé à vous en écrivant le rôle de Béatrice. Je sais que c'est pour vous, je vous vois complètement dedans. Voulez-vous le jouer ?' J'ai lu le scénario, j'ai adoré. J'ai trouvé l'écriture fine et agréable. Je me voyais effectivement complètement dans le rôle. En plus, j'étais très contente de jouer enfin dans une vraie comédie. C'était une sorte de plongeon dans l'inconnu, mais en même temps, je me sentais très proche de Béatrice, de son humour. Ce n'est pas qu'elle me ressemble, mais je me voyais très bien dans ce rôle. Ça m'amusait énormément aussi d'être en couple avec Franck Dubosc. Un mariage de carpe et de lapin très réussi. Et Danièle Lebrun avec son humour tellement piquant et son franc-parler… Et la Québécoise Danielle Fichaud, que je ne connaissais pas… On a formé un quatuor merveilleux parce qu’on s'entendait vraiment très bien. »
La rencontre avec Franck Dubosc s'est très bien passée, même si les deux comédiens naviguent dans des eaux différentes : « Nous sommes quand même des acteurs, tout simplement, et des acteurs qui veulent tout jouer. Notre complicité s’est créée très facilement, sans qu'il ne me donne jamais de conseils. Et pourtant, c'est un maître en matière de film comique. Le regarder était déjà une bonne leçon. On a tout de suite accroché, au point qu'il m'a demandé de faire une apparition dans son prochain film. »
Au-delà de la comédie, ce film aborde plusieurs thèmes tels que l'isolement des personnes âgées, le décalage des générations, le sens d'une fête de famille comme Noël, et même le sens du bonheur, lors d'un dialogue entre Jeanne et Vincent : « Clément Michel a réussi à mêler des thèmes qui ne sont ni faciles ni drôles, parfois profonds, et à en faire presque un film à message sur qu'est-ce qu'on fait avec nos vieux ? Qu'est-ce qu'on fait dans un couple qui marche bien, mais qui ronronne un peu ? Ce sont des thèmes très humains et dans lesquels tout le monde peut se retrouver. Qu'il parvienne à faire une jolie comédie assez élégante, sans jamais juger les personnages, je trouve ça très fort. »
Évoquant le duo formé par Emmanuelle et Franck Dubosc, le réalisateur Clément Michel déclare qu'il avait devant lui deux Rolls-Royce ou deux Ferrari qui faisaient la route ensemble. Emmanuelle démarre au quart de tour : « Oh moi, je me sens très Ferrari Testarossa même ! », sourit Emmanuelle. « J’adore conduire ! Il faut que je me batte un peu dans mon couple pour conduire, parce que mon compagnon aime ça encore plus que moi... Mais quand je suis au volant, je suis une conductrice modèle : très respectueuse du code de la route, des limites de vitesses, je ne fais pas de queue de poisson, je ne colle pas les voitures devant... En plus, j'ai changé de voiture, j'ai pris un hybride. Comme on fait vraiment beaucoup de kilomètres pour aller sur notre lieu de vacances, 900 kilomètres pour aller jusqu’au Tyrol, en Autriche, le tout électrique n’est pas possible. Mais l’hybride, c’est très bien, c’est déjà un premier pas. » La conversation amène notre comédienne à se replonger dans ses souvenirs de départs en vacances, enfant : « Mes parents avaient une deux-chevaux. Ils installaient des lits à l’arrière pour ma sœur et moi, en abaissant la banquette arrière parce qu'évidemment, à l’époque, dans les années 70, on ne mettait pas les ceintures !... En plus, mes deux parents fumaient dans la voiture et s’étonnaient qu’ensuite, je sois malade ! Quand je pense qu'ils faisaient autant de kilomètres en deux-chevaux, je n'en reviens pas. Ce sont de bons souvenirs, ces voyages en voiture. »