La compensation environnementale
date 06/09/2020 - 02:11 | micro_reportage Christophe Buquet
Construire une autoroute induit une modification de l'environnement naturel. La compensation écologique vise à contrebalancer les effets des aménagements sur la faune et la flore...
© Atlandes Autoroute
La compensation environnementale
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Qu'est ce que la compensation environnement d'une concession d'autoroute ? Pour chaque mètre carré détruit, le constructeur doit fournir de 5 à 10 mètres carrés pouvant accueillir la faune et la flore perturbées par les aménagements autoroutiers.
Éric Barlet, le Directeur technique d'exploitation chez Atlandes explique : « quand on conçoit une autoroute, ou qu'on l'élargie, il y a des impacts environnementaux. Tout d'abord, on essaie de les éviter. Si on y arrive pas malheureusement, on les réduit. Et au final, si on arrive pas à éviter ou réduire, et bien à ce moment là, on compense les impacts négatifs sur l'environnement. »
On compense avec des actions à court terme de 5 à 10 ans : « par exemple, sur l'eau, pendant 5 ans, on fait des analyses physico-chimiques des sédiments, on fait une analyse chimique de l'eau. On suit le peuplement piscicole des ruisseaux sur lesquels on est passé... Nous avons 100 hectares de compensation, c'est à dire, nous avons 100 hectares de foncier à trouver avec des objectifs différents que ce soit sur la faune ou sur la flore. Par exemple, sur une parcelle qui fait 13 hectares, nous allons replanté des feuillus. Nous allons recréer des petites mares pour favoriser la recolonisation des mammifères semi-aquatiques et on essaie de les suivre pendant 40 ans. »
Et c'est un comité de suivi qui assure la surveillance de la compensation. Écoutez le reportage de Christophe Buquet.
Éric Barlet, le Directeur technique d'exploitation chez Atlandes explique : « quand on conçoit une autoroute, ou qu'on l'élargie, il y a des impacts environnementaux. Tout d'abord, on essaie de les éviter. Si on y arrive pas malheureusement, on les réduit. Et au final, si on arrive pas à éviter ou réduire, et bien à ce moment là, on compense les impacts négatifs sur l'environnement. »
On compense avec des actions à court terme de 5 à 10 ans : « par exemple, sur l'eau, pendant 5 ans, on fait des analyses physico-chimiques des sédiments, on fait une analyse chimique de l'eau. On suit le peuplement piscicole des ruisseaux sur lesquels on est passé... Nous avons 100 hectares de compensation, c'est à dire, nous avons 100 hectares de foncier à trouver avec des objectifs différents que ce soit sur la faune ou sur la flore. Par exemple, sur une parcelle qui fait 13 hectares, nous allons replanté des feuillus. Nous allons recréer des petites mares pour favoriser la recolonisation des mammifères semi-aquatiques et on essaie de les suivre pendant 40 ans. »
Et c'est un comité de suivi qui assure la surveillance de la compensation. Écoutez le reportage de Christophe Buquet.
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