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Accueil | Replay | Invités | En route pour les jeux | Le «Seigneur des Anneaux» antibois se prépare pour Paris 2024

Le «Seigneur des Anneaux» antibois se prépare pour Paris 2024

date 09/02/2024 - 10:44 | micro_reportage Virginie Decorte
Malheureux aux Jeux de Rio puis à ceux de Tokyo, le gymnaste a gardé intact son rêve de médaille. À 33 ans, il se lance, mi-février, dans les qualifications pour les JO de l'été prochain. En 2016, il est victime d'une terrible blessure au saut de cheval à Rio au Brésil. Mais trois ans plus tard, le gymnaste décroche le bronze aux mondiaux. En 2020, de nouveau, il se blesse à un biceps juste avant la finale aux JO de Tokyo, et rate le podium de peu.
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© Sébastien Botella 
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Son palmarès est aussi impressionnant que le nombre de ses blessures. Ne jamais rien lâcher jusqu'à atteindre ses objectifs, c'est l'une de ses devises.
« Ce n'est jamais tout beau tout rose, mais dans ma tête, c'est ne jamais rien lâcher jusqu'à atteindre l'objectif tout simplement » nous a confié Samir Aït Saïd. Et l'objectif du sportif aujourd'hui, ce sont les JO 2024.
L'athlète de 33 ans aimerait finir sa carrière en beauté et pour ça : « on travaille tous les jours pour être le plus performant aux Jeux et faire briller cette équipe de France Olympique. »

En 2016 aux Jeux de Rio, Samir Aït Saïd a vécu la pire chose qui puisse arriver à un athlète, une blessure en plein concours. Sur un double salto carpé Tsukahara au saut de cheval, le gymnaste a eu une triple fracture tibia-péroné. Les images impressionnantes de ce moment ont fait le tour du monde. Le gymnaste nous explique avec beaucoup d'émotions : « On travaille tellement dur pour aller chercher ces performances, quand on se sent prêt, on se qualifie, pour ma part aux anneaux, et 5 minutes après le rêve s'envole avec cette triple fracture ouverte tibia-péroné. »

Heureusement, le combattant n'a pas dit son dernier mot puisque 3 ans après, il décroche la médaille de bronze au Championnat du monde et son ticket pour Tokyo, ce qu'il qualifie « de belle revanche » au prix d'un travail acharné : « Il y a eu de la joie, des pleurs de la sueur, on est passé par toutes les phases, mais le plus important, c'était pour moi de se qualifier. Le sport de haut niveau, ce n'est jamais très simple. Parfois, ou on n'a pas envie, ou on est blessé, mais c'est dans ces moments qu'il faut encore plus s'entraîner, et c'est ça qui est paradoxal. »
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