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Les commerces itinérants

date 09/12/2021 - 19:49 | micro_reportage Virginie Decorte
Le service ambulant, c'est le service de proximité. Mon P'tit Camion est une association en Bretagne qui œuvre au développement des services ambulants en milieu rural.
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Amener le service aux gens plutôt que les gens aux services, c’est l’idée de Mon « P'tit Camion », une association bretonne créée par Alexandre Valles. Il a toujours travaillé dans les transports et a longtemps fait du conseil pour des entreprises ou des collectivités. Il constate « qu'on pense la mobilité pour l'individu et par l'individu. C'est à dire qu'on fait en sorte que l'individu puisse se déplacer, ce qui est une très bonne chose. Mais quand on est loin des grandes villes ou quand on a du mal à se déplacer, c'est plus facile d'amener le service au plus près des gens ».

Pour rapprocher le service, il faut aussi faciliter la vie des entrepreneurs à leur compte qui passent 30 à 50% de leur temps à gérer leur activité : « s'ils gèrent leur activité, ils ne génèrent pas de chiffre d'affaires. Et s'il n'y a pas de chiffre d'affaires, il n'y a pas de salaire. L'objectif c'est donc d'accompagner tous ceux qui ont des camions, qui vont dans les petits villages où il y a un manque de commerces et de services et de les aider à faire du lien avec les habitants et les élus pour encourager cette pratique » ajoute Alexandre Valles.
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Cette pratique a le vent en poupe depuis la crise de 2008 et elle s’est diversifiée. En plus des traditionnels restaurateurs et épiciers, on trouve des opticiens, des mécaniciens, des luthiers, des bouchers, des librairies ou encore des coiffeurs comme Romain Hourcade qui a crée « O Barber Truck » dans le Finistère : « J'ai eu assez rapidement l'idée de travailler de cette façon, une façon itinérante. J'ai voulu faire autre chose et avoir un sentiment de plus de liberté avec moins de contraintes qu'en salon traditionnel. Je me suis limité à environ 30 kilomètres autour de Brest. Tous les jours, je fais en moyenne entre 30 et 50 kilomètres et j'aime bien ce coté proximité, au plus près des gens [...] et ça leur évite de prendre la route pour aller chez leur coiffeur. Et puis j'aime bien le coté nomade, bouger tous les jours. »
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Le commerce itinérant ne cesse de progresser et de se diversifier même si pour le moment le commerce de produits alimentaires réalise à lui seul les trois quarts du chiffre d’affaires du secteur.
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