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Accueil | Replay | Invités | Sur la Route Avec | Mouloud Achour et ses gentils "Méchants"

Mouloud Achour et ses gentils « Méchants »

date 03/09/2021 - 19:34 | micro_reportage Sébastien Dath
Le journaliste, animateur de l’émission Clique sur Canal+ depuis 2013, sort cette semaine au cinéma son tout premier film en tant que réalisateur.
illustration de Mouloud Achour et ses gentils
© KAHINA CARINA 
 Mouloud Achour et ses gentils "Méc…
 Mouloud Achour et ses gentils "Méchants"
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« Les Méchants », c’est le nom du tout premier film de Mouloud Achour en tant que réalisateur. C’est une comédie sociale, ou plutôt sociétale, un peu déjantée que l’une des figures de Canal+ depuis 15 ans a imaginé comme « un film qui résume ce qu’est profondément le français, qui veut dire qu’on est tous le méchant de quelqu’un et qu’on a tous déconné dans notre vie ». Le jeune quarantenaire raconte que l’idée c’est de « surtout rigoler de tout le monde avec tout le monde », dans le but de faire passer des messages sur la société dans laquelle on vit.

Le casting, long comme le bras et très varié, de cette comédie, va des deux humoristes et personnages principaux Djimo et Roman Frayssinet, à Ludivine Sagnier, Samy Naceri, Mathieu Kassovitz, en passant par Pierre Palmade, Kyan Khojandi ou encore Fary. Mouloud Achour salue la présence d’un acteur en particulier, qui représente bien ce que raconte le film : « Ça me tenait à cœur d’avoir la personnalité préférée des français, Omar Sy, parce que ça dit beaucoup de chose sur cette France. On nous dit qu’elle est divisée, crispée, alors que la France est un pays magnifique où tout le monde arrive à cohabiter ensemble. »

Rythmé par l’humour, le film est truffé de références aux années 80 et 90, à travers les jeux vidéo, les mangas, mais surtout le rap et la culture hip-hop, autant de passions qui ont accompagné la vie de Mouloud Achour et son parcours professionnel. Quant à ses parcours, tout court, lorsqu’il prend la route, lui qui a 41 ans et qui n’a son permis que depuis deux ans, il confie aimer tout particulièrement, par soucis de discrétion, pour éviter les bouchons, mais aussi pour son histoire et sa population, se rendre « au Pays basque, dans les terres, faire un tour du côté de Bayonne et d’Ahetze ».
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