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Risques routiers pendant les fêtes : bien réveillonner, c'est bien rentrer

date 26/12/2023 - 11:10 | micro_reportage Virginie Decorte
À l'occasion des fêtes de fin d'année, les associations de prévention se mobilisent pour inciter tout un chacun à prévoir, à l’avance, son retour de réveillon pour bien rentrer.
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 Risques routiers pendant les fêtes : bien réveillonner, c'est bien rentrer
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Norbert Pirault, le porte-parole de l'Association Victimes et Citoyens, met en garde contre les dangers de l'alcool et des stupéfiants au volant, particulièrement durant les périodes festives. Selon lui, « on est malheureusement toujours à 10 morts par jour sur les routes, à peu près entre 230 et 240 blessés graves par jour. Ce sont 10 personnes qui décèdent tous les jours. On a entre 4 et 7 personnes qui ont moins de 30 ans. Ces jeunes font la fête, alors ils ne sont pas forcément alcooliques, pas du tout, ou toxicomanes, mais ils s'amusent, tout simplement. Ils sont jeunes, c'est tout simplement ça. Et puis malheureusement, ils boivent, ils fument. Ils ne font simplement que s'amuser. Après des périodes de COVID, ils ont 22, 23, 24, 25 ans, ils s'amusent. Et puis malheureusement, ils ne font pas forcément attention. Il y en a un qui part doucement du groupe, il ne fait pas de bruit, puis il va prendre sa voiture, il va monter dedans, puis voilà, c'est le drame. »

Pour prévenir ces incidents, Norbert Pirault insiste sur l'importance de désigner un conducteur sobre, connu sous le nom de Sam. « Celui qui conduit, c'est celui qui ne boit pas, » rappelle-t-il. Il encourage l'utilisation d'autotests pour vérifier si on n'est pas positif à l'alcool avant de conduire.

Il évoque aussi l'impact émotionnel de ces accidents sur les familles. Il raconte l'histoire de Christophe, un membre de l'association, qui a perdu son fils dans un accident de la route. « Je ne pensais pas, un jour, devoir choisir la couleur et le tissu du cercueil de mon fils, » partage Christophe, illustrant la dure réalité des conséquences d'une conduite imprudente.

Le porte-parole de l'Association Victimes et Citoyens conclut qu'en cas d'accident, si le contrôle d'alcoolémie s'avère positif, le conducteur n'est plus assuré.
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