Véhicule autonome : l'équilibre délicat entre technologie et sécurité routière
date 16/12/2023 - 17:23 | micro_reportage Aurélie Mignone
DEKRA, leader mondial du contrôle technique, a examiné la confiance des Français envers la conduite autonome. La question centrale demeure inchangée : en termes de sécurité routière, peut-on vraiment dissocier la technologie et l'humain ?
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Véhicule autonome : l'équilibre délicat entre technologie et sécurité routière
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Selon les statistiques, l'humain reste la cause principale des accidents routiers, impliqué dans près de 90% des cas, souvent en raison de la distraction, de l'épuisement ou du stress. Dans ce contexte, comment la technologie peut-elle contribuer à accroître la sécurité sur nos routes ?
Bien que la perspective de la conduite autonome soit acceptée par 90% des Français, un récent sondage met en lumière un scepticisme persistant chez les trois quarts d'entre eux. Les inquiétudes se concentrent notamment sur la possible perte du plaisir de conduire et les défis liés à la cohabitation avec les véhicules traditionnels.
Rémi Courant, directeur technique et qualité pour le réseau de contrôle technique DEKRA, souligne l'importance cruciale de maintenir un équilibre entre la technologie et l'humain. Actuellement, la séparation de ces deux composantes n'est pas envisageable à court et moyen terme. Il insiste sur l'optimisation de l'interaction entre le conducteur et les systèmes d'aide à la conduite, mettant en avant la nécessité d'une ergonomie adaptée.
Pour Rémi Courant, les tableaux de bord idéaux doivent minimiser les risques et les distractions. Les fonctions de base, telles que l'activation des essuie-glaces, doivent rester accessibles par des moyens traditionnels, tandis que les fonctionnalités annexes, comme la radio, peuvent être intégrées sur des écrans tactiles, sous réserve de critères de lisibilité et de réactivité.
La transition vers la conduite automatisée suscite des interrogations sur la formation des conducteurs et leur adaptation aux nouvelles fonctionnalités. Rémi Courant souligne l'importance de se familiariser avec les éléments essentiels avant de prendre la route.
Il insiste également sur le rôle vital du contrôle technique dans la surveillance et l'entretien des capacités des systèmes automatisés.
Bien que la perspective de la conduite autonome soit acceptée par 90% des Français, un récent sondage met en lumière un scepticisme persistant chez les trois quarts d'entre eux. Les inquiétudes se concentrent notamment sur la possible perte du plaisir de conduire et les défis liés à la cohabitation avec les véhicules traditionnels.
Rémi Courant, directeur technique et qualité pour le réseau de contrôle technique DEKRA, souligne l'importance cruciale de maintenir un équilibre entre la technologie et l'humain. Actuellement, la séparation de ces deux composantes n'est pas envisageable à court et moyen terme. Il insiste sur l'optimisation de l'interaction entre le conducteur et les systèmes d'aide à la conduite, mettant en avant la nécessité d'une ergonomie adaptée.
Pour Rémi Courant, les tableaux de bord idéaux doivent minimiser les risques et les distractions. Les fonctions de base, telles que l'activation des essuie-glaces, doivent rester accessibles par des moyens traditionnels, tandis que les fonctionnalités annexes, comme la radio, peuvent être intégrées sur des écrans tactiles, sous réserve de critères de lisibilité et de réactivité.
La transition vers la conduite automatisée suscite des interrogations sur la formation des conducteurs et leur adaptation aux nouvelles fonctionnalités. Rémi Courant souligne l'importance de se familiariser avec les éléments essentiels avant de prendre la route.
Il insiste également sur le rôle vital du contrôle technique dans la surveillance et l'entretien des capacités des systèmes automatisés.
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