Véhicules électriques et contrôle technique
date 05/01/2024 - 17:09 | micro_reportage Virginie Decorte
La voiture électrique a de multiples avantages : plus silencieuse, plus vertueuse et plus économique. Mais le contrôle technique reste plus onéreux.
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Véhicules électriques et contrôle technique
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La mécanique d'un véhicule électrique est plus simple que celle d'un véhicule thermique et l'entretien est moins couteux. Toutefois, un poste reste, pour l'instant, plus onéreux : le contrôle technique. Pourquoi ? La réponse de Julien Gautron, responsable d'un centre de contrôle technique.
« Parce qu'il y a des agréments à avoir, beaucoup plus d'équipements qui nécessitent plus de travail et de formations tous les ans. »
Mais pas besoin d'aller dans un centre de contrôle spécifique : « c'est le même contrôle technique, mais il faut que le contrôleur soit agréé. La fréquence du contrôle technique est la même (que pour un véhicule thermique). Pour un véhicule neuf, le premier contrôle débute à partir de trois ans et demi, et il ne faut pas dépasser les quatre ans. Ensuite, c'est tous les deux ans, comme pour une voiture ''normale », ajoute Julien Gautron.
Le contrôle technique et l'examen du bon état de fonctionnement d'un véhicule, regroupent 133 points de contrôle, auxquels s'ajoutent 11 points spécifiques aux véhicules électriques : « Parmi ces 11 points, il y a surtout les câbles électriques à ne pas toucher, parce que c'est de la très haute tension. [...] Et il faut surtout que la voiture soit bien mise à la terre, c'est-à-dire, bien isolée du sol. Les autres points de contrôle sont liés au freinage, aux pneumatiques, au bon entretien de la voiture. Il faut vérifier qu'il n'y ait pas de dommages sur la batterie, pas de câbles fondus. Si la voiture avance alors que le câble de charge est branché, c'est que le véhicule a un problème. Il y aura donc une contre-visite, avec une réparation », explique le responsable du centre.
Pour la vente du véhicule (électrique ou thermique), il faut un contrôle technique de moins de six mois ou de moins de deux mois si la voiture est en contre-visite.
« Parce qu'il y a des agréments à avoir, beaucoup plus d'équipements qui nécessitent plus de travail et de formations tous les ans. »
Mais pas besoin d'aller dans un centre de contrôle spécifique : « c'est le même contrôle technique, mais il faut que le contrôleur soit agréé. La fréquence du contrôle technique est la même (que pour un véhicule thermique). Pour un véhicule neuf, le premier contrôle débute à partir de trois ans et demi, et il ne faut pas dépasser les quatre ans. Ensuite, c'est tous les deux ans, comme pour une voiture ''normale », ajoute Julien Gautron.
Le contrôle technique et l'examen du bon état de fonctionnement d'un véhicule, regroupent 133 points de contrôle, auxquels s'ajoutent 11 points spécifiques aux véhicules électriques : « Parmi ces 11 points, il y a surtout les câbles électriques à ne pas toucher, parce que c'est de la très haute tension. [...] Et il faut surtout que la voiture soit bien mise à la terre, c'est-à-dire, bien isolée du sol. Les autres points de contrôle sont liés au freinage, aux pneumatiques, au bon entretien de la voiture. Il faut vérifier qu'il n'y ait pas de dommages sur la batterie, pas de câbles fondus. Si la voiture avance alors que le câble de charge est branché, c'est que le véhicule a un problème. Il y aura donc une contre-visite, avec une réparation », explique le responsable du centre.
Pour la vente du véhicule (électrique ou thermique), il faut un contrôle technique de moins de six mois ou de moins de deux mois si la voiture est en contre-visite.
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