Voitures électriques abordables : les petits formats qui vont révolutionner le marché
date 02/07/2024 - 16:22 | micro_reportage La rédaction
L'électrification du marché de l'automobile, c'est pour demain, en 2035. Mais la transition ne fait que commencer, souligne l'Agence internationale de l'énergie dans son rapport annuel. Avec cette date butoir, les constructeurs ont promis l'arrivée de nombreux modèles de voitures électriques à moins de 25.000 euros sur le marché dans les prochains mois. Un prix plus « abordable » pour les foyers.
Le nouvel Inster - © Hyundai Motor Group
Hyundai, Renault, Citroën... les constructeurs tentent de rendre accessibles les petits véhicules électriques en faisant passer les prix sous la barre des 20 000 euros grâce à d'éventuels bonus à l'achat et primes à la casse. Le prix pourrait même descendre à 99 euros par mois pour une location longue durée.
La transition devrait se faire dans les prochains mois avec l'arrivée des Renault 5, Citroën C3, Fiat Panda et Volkswagen ID.2 entre fin 2024 et l'année 2025. Hyundai se lance aussi sur le marché avec la présentation, ce jeudi en Corée, de sa future petite électrique, l'Inster. De son côté, Tesla a annoncé que son projet de véhicule bon marché, le Model 2, allait être accéléré.
À lire aussi | Petites voitures électriques : le pari gagnant de la production française ?
Ces nouveaux modèles pourraient palier au ralentissement des ventes électriques dans certains pays d'Europe ces derniers mois. D'autant qu'en les chargeant à la maison, ils rendent le kilomètre bien moins cher qu'avec une voiture essence. Toutefois, leur autonomie est encore limitée à 300 kilomètres environ, même si elle reste meilleure que celles des premières électriques bas de gamme, comme la Dacia Spring.
Thierry Koskas, le patron de Citroën, se montrait positif lors de la présentation de la C3 en mai dernier, modèle qui sera proposée à partir de 23 300 euros : « On va faire prendre le réflexe électrique à des gens qui n'y pensaient pas. »
Mais comment font les constructeurs pour atteindre ces tarifs ? Citroën, Dacia et Fiat « basent tous leurs véhicules sur des plateformes (châssis) développées pour les marchés émergents comme l'Inde et l'Amérique latine, conçus de façon plus économique, avec des composants et matières premières moins chers », explique Felipe Muñoz, analyste pour le cabinet Jato Dynamics.
Et pour rester rentables, ils profitent de la baisse du prix des batteries en utilisant de plus en plus la technologie LFP (lithium, fer et phosphate), plus économique et durable mais moins puissante que les batteries NMC (nickel-manganèse-cobalt), les plus répandues.
Cependant, le défi reste de taille d'ici 2035. La part de marché des électriques a explosé en 2023 pour atteindre 14,6% (17% en France) grâce à l'arrivée des SUV et berlines mais elle a diminué début 2024. Avec l'interdiction des ventes de voitures neuves à essence, l'étau se resserre donc autour des constructeurs européens, forcés d'élargir leurs gammes électriques.
La transition devrait se faire dans les prochains mois avec l'arrivée des Renault 5, Citroën C3, Fiat Panda et Volkswagen ID.2 entre fin 2024 et l'année 2025. Hyundai se lance aussi sur le marché avec la présentation, ce jeudi en Corée, de sa future petite électrique, l'Inster. De son côté, Tesla a annoncé que son projet de véhicule bon marché, le Model 2, allait être accéléré.
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Thierry Koskas, le patron de Citroën, se montrait positif lors de la présentation de la C3 en mai dernier, modèle qui sera proposée à partir de 23 300 euros : « On va faire prendre le réflexe électrique à des gens qui n'y pensaient pas. »
Mais comment font les constructeurs pour atteindre ces tarifs ? Citroën, Dacia et Fiat « basent tous leurs véhicules sur des plateformes (châssis) développées pour les marchés émergents comme l'Inde et l'Amérique latine, conçus de façon plus économique, avec des composants et matières premières moins chers », explique Felipe Muñoz, analyste pour le cabinet Jato Dynamics.
Et pour rester rentables, ils profitent de la baisse du prix des batteries en utilisant de plus en plus la technologie LFP (lithium, fer et phosphate), plus économique et durable mais moins puissante que les batteries NMC (nickel-manganèse-cobalt), les plus répandues.
Cependant, le défi reste de taille d'ici 2035. La part de marché des électriques a explosé en 2023 pour atteindre 14,6% (17% en France) grâce à l'arrivée des SUV et berlines mais elle a diminué début 2024. Avec l'interdiction des ventes de voitures neuves à essence, l'étau se resserre donc autour des constructeurs européens, forcés d'élargir leurs gammes électriques.