‘‘Veiller sur elle’’ de Jean-Baptiste Andrea

Pour son quatrième roman, qui nous emmène en Italie durant la première moitié du XXe siècle, l'écrivain s'est vu décerner le Prix du roman Fnac, et figure sur la première sélection du Prix Goncourt, un an et demi après avoir remporté le Grand Prix RTL/Lire.

Pour l'instant, la trajectoire littéraire de Jean-Baptiste Andrea ressemble à un conte de fées. Et quand on lui soumet cette expression, le romancier ne semble pas la trouver exagérée. « Â partir du moment où j'ai publié mon premier roman, où j'ai rencontré Sophie de Sivry qui est mon éditrice et où je suis entré dans cette maison L'Iconoclaste, qui est ma seconde famille, ma vie est devenue un conte de fées, je ne peux pas mieux le dire. »

Sophie de Sivry, patronne des éditions L'Iconoclaste, décédée il y a quelques mois, croyait à la puissance du nouveau roman de Jean-Baptiste Andrea. Et elle ne s'est pas trompée. Dans cette histoire qui nous emmène en Italie au début du XXe siècle, le romancier met en scène un sculpteur, Mimo, et une jeune femme, Viola, issue d'une très grande famille dont tous les rêves d'émancipation vont être étouffés. Elle est un magnifique personnage romanesque.

« J'ai voulu écrire sur elle, pour cette femme qui veut déployer ses ailes et qui n'est pas autorisé à le faire (...) et plus j'écrivais ce livre, plus je me disais que c'était un sujet d'actualité et plus j'étais étonné par la lenteur du changement. Viola pourrait très bien être une héroïne d'aujourd'hui. »
Avec ‘‘Veiller sur elle’’, Jean-Baptiste Andrea signe un grand et magnifique roman au souffle puissant qui a déjà reçu l'un des premiers grands prix de cette saison et qui enthousiasme de nombreux libraires.