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100% Cauet

date 09/03/2020 - 16:05 | micro_reportage Virginie Decorte
L'animateur radio et télé est en tournée avec son spectacle « 100% libre », a publié il y a quelques mois une autobiographie, et c'est aussi un grand amateur de voitures...
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« Je trouve qu'il n'est pas plus beau que le cul d'une belle voiture dans un garage... »

Cauet est un grand amateur de voiture : « J'aime les voitures et même conduire avec le temps, c'est quelque chose qui me plaît de plus en plus puisque je trouve que pendant que l'on conduit, on se pose un peu, on réfléchit... »

Les souvenirs de voitures également liés à son papa: « Il m'a emmené dans toutes les émissions de radio jusqu'à ce que j'aie mon permis. (...) Et puis, c'est la conduite des gens de l'époque : très prudents, les mains sur le volant, on ne va pas très vite, on respecte bien les limitations de vitesse. Et il m'a donné le goût de la route (...) il m'a appris à conduire, j'avais 12 ans. Alors on était sur un petit chemin de terre, comme ça se fait beaucoup à la campagne. J'adorais ça. »

Et aujourd'hui, c'est lui qui conduit ses adolescents : « Une fois que la porte est fermée, c'est le nez dans le téléphone portable et le sommeil les guette au bout de 20 minutes. C'est très compliqué d'avoir une conversation assez longue... »

Et quand on lui demande quel genre de conducteur il est, il répond : « Je suis très prudent. Ça paraît bizarre, mais j'ai toujours aimé les voitures de sport et je ne suis pas un fan de vitesse. J'aime le côté accélération, j'aime l'objet, j'aime, je trouve ça beau. Je trouve que... je vais donner un truc qui est pas très élégant, mais je trouve qu'il n'y a pas plus beau que le cul d'une belle voiture dans un garage (...). Il y a des gens qui préfèrent une toile (...) je trouve qu'on ne s'amuse pas avec une toile... »

« J'essaie de faire en sorte qu'en sortant du spectacle ils se disent Wahou génial ! »

« Cent pour cent libre », c'est le titre de son one-man show... Un spectacle qui se veut plus authentique et sans tabou que le précédent : « je voulais faire un spectacle plus proche des gens. Et ça tombait au moment où on parlait beaucoup de la liberté d'expression. Jusqu'où peut-on aller, ce qu'on ne peut plus dire, le fameux peut-on rire de tout qui est insupportable (...) Le point d'entrée du spectacle, c'est toutes ces choses que l'on ne peut plus dire parce qu'on est obligé de trouver des mots à la place d'autres mots, parce que tout le monde se met des barrières et on s'interdit avant d'être interdit. »

Et ce spectacle permet aussi de prendre du recul sur son métier dans les médias : « La radio, c'est un exercice. Le digital, c'est un exercice. La scène, c'est un autre exercice (...) Surtout, vous avez des gens qui, pendant 1h30 sont avec vous du début à la fin. A la radio, les gens arrivent et écoutent d'une oreille distraite. Dans le spectacle, il y a moins d'incompréhension parce que lmême si vous dites une énormité, elle est justifiée par un avant et un après. »

Cauet n'a pas le trac en montant sur scène mais a surtout l'envie de faire plaisir : « J'essaie de faire en sorte qu'en sortant du spectacle ils se disent Wahou génial! C'est exactement ce qu'on imaginait, voire mieux. C'est la seule petite angoisse que j'ai... »

« J'aime bien trouver dans toutes les situations un truc qui puisse amener à faire sourire. »

Cauet est aussi l'auteur d'une biographie intitulée « T’es habillé comme tout le monde, mais tu ressembles à personne ! », publié chez Robert Laffont. C'est une phrase que lui disait son papa : « C'était une phrase pour se foutre de moi quand même (...) J'avais très, très peu de goût pour l'habillement. Je ne sais pas si j'en ai aujourd'hui, mais vraiment, à l'époque, c'était comme beaucoup d'ados. On pouvait mettre du rouge en haut, du vert en bas et rien ne me gênait. (...) Et quand il a fallu faire ce livre, qui était quand même aussi en partie un hommage à mon père, je me suis dit, c'est un clin d’œil sympa. »

Un livre qui est également une vraie leçon d'optimisme : « Je pense qu'il y a plein de gens qui vivent des galères dans leur vie, qui vivent la maladie, qui perdent des proches. Et vous avez deux façons de faire : ou vous vous enterrez dans un trou et vous attendez que la mort vous prenne et vous passez une vie de merde, ou vous vous dites : je vais compenser les malheurs qui m'arrivent en essayant que ce passage sur cette terre se passe quand même bien, avec les plus beaux souvenirs et en essayant de faire des belles choses. »
Et il ajoute : « Moi, c'est un peu cette philosophie là que j'ai eue. Même si les événements auraient pu être traumatisants. Mais je me suis dit que je vais essayer deux fois plus de vivre mes rêves pour compenser les malheurs que j'ai pu avoir étant gamin par du bonheur... »
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