Inquiétude chez les gendarmes
date 28/11/2023 - 15:33 | micro_reportage La rédaction
Toute l'année, le 107.7 se mobilise pour vous faire connaître le corridor de sécurité. Cette règle du code de la route est encore trop peu respectée et les conséquences peuvent être dramatiques. Le commandant de gendarmerie Jean-Pierre Ayassa en témoigne.

Inquiétude chez les gendarmes
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Depuis le 1er janvier 2022, quatre hommes en jaune ont perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions. Au total, près de deux fourgons sont heurtés par semaine depuis le début de l'année. Derrière ces chiffres, des vies humaines. Jean-Pierre Ayassa, Commandant de l'Escadron Départemental de Sécurité Routière du Vaucluse, revient sur son expérience.
« Il y a moins d'un an, sur un accident, un autobus nous arrachait le rétroviseur du premier véhicule. Nous, le peloton d'Orange, faisons à peu près 3000 à 3500 interventions sur autoroute. Chaque fois que l'on intervient, c'est pour porter secours à des personnes. On se gare alors sur la bande d'arrêt d'urgence. Et le bon sens voudrait que les automobilistes ralentissent et se déportent, comme il est prévu pour le corridor de sécurité. Souvent, ce n'est pas fait. »
Selon un protocole d'intervention stricte, « on regarde toujours en direction de la route », explique Jean-Pierre Ayassa. « Mais quand on nous frôle à 130 km/h à moins d'un mètre, on est inquiet. » D'où le respect du corridor pour veiller à la sécurité des personnes en intervention sur l'autoroute.
« Il y a moins d'un an, sur un accident, un autobus nous arrachait le rétroviseur du premier véhicule. Nous, le peloton d'Orange, faisons à peu près 3000 à 3500 interventions sur autoroute. Chaque fois que l'on intervient, c'est pour porter secours à des personnes. On se gare alors sur la bande d'arrêt d'urgence. Et le bon sens voudrait que les automobilistes ralentissent et se déportent, comme il est prévu pour le corridor de sécurité. Souvent, ce n'est pas fait. »
Selon un protocole d'intervention stricte, « on regarde toujours en direction de la route », explique Jean-Pierre Ayassa. « Mais quand on nous frôle à 130 km/h à moins d'un mètre, on est inquiet. » D'où le respect du corridor pour veiller à la sécurité des personnes en intervention sur l'autoroute.
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