L'Abbaye de Fontfroide dans l'Aude
date 10/05/2023 - 17:18 | micro_reportage Maryelle Tillié
Désertée par les moines au début du XXe siècle, l'abbaye est devenue lieu de rencontres artistiques et d’effervescence créatrice, sous l'impulsion du mécène Gustave Fayet et de ses descendants.
L'Abbaye de Fontfroide dans l'Aude
L'Abbaye de Fontfroide dans l'Aude
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Fondé à la fin du XIe siècle, le monastère a été construit dans un vallon pour accéder à l'eau. « Fontfroide, c’est la traduction du latin fons frigidus, fons signifiant fontaine naturelle. » explique William Boix, guide à l’Abbaye de Fontfroide. « C’est la source d’eau froide qui a permis de s’installer ici et qui a donné le nom au monastère. »
Jusqu’à 90 moines ont habité l’Abbaye, 7 à 8 heures de prières rythmaient leur quotidien. Les travaux agricoles revenaient à des paysans appelés les frères convers. « C’étaient de véritables exploitations fermières qui faisaient vivre l’abbaye et qui lui appartenaient directement. On pratiquait l’élevage, l’agriculture en général, la viticulture, la production de sel, tout ce qui était nécessaire pour ce fonctionnement en autarcie. »
Malgré l’austérité spirituelle imposée par leur ordre, les moines se sont, au fil du temps, offert du confort, de la bonne chair, et même des distractions comme le billard, le tout dans un certain standing. « On vient ici mener une vie de château. Il faut que l'Abbaye ressemble à un château. Donc on va trouver de l’architecture renaissance ou néoclassique et des cours d’honneur ou d'apparat dans une abbaye cistercienne. Quand on connaît le sujet, ça peut surprendre » conclut notre guide.
Les derniers moines ont quitté l’abbaye en 1901. 7 ans plus tard, un artiste et mécène Gustave Fayet rachète l’abbaye. Les actuels propriétaires de l’Abbaye de Fontfroide poursuivent la mission de mécénat initiée par la famille Fayet, en exposant des œuvres contemporaines et en accueillant le festival Musique et Histoire, chaque été en juillet.
Jusqu’à 90 moines ont habité l’Abbaye, 7 à 8 heures de prières rythmaient leur quotidien. Les travaux agricoles revenaient à des paysans appelés les frères convers. « C’étaient de véritables exploitations fermières qui faisaient vivre l’abbaye et qui lui appartenaient directement. On pratiquait l’élevage, l’agriculture en général, la viticulture, la production de sel, tout ce qui était nécessaire pour ce fonctionnement en autarcie. »
Malgré l’austérité spirituelle imposée par leur ordre, les moines se sont, au fil du temps, offert du confort, de la bonne chair, et même des distractions comme le billard, le tout dans un certain standing. « On vient ici mener une vie de château. Il faut que l'Abbaye ressemble à un château. Donc on va trouver de l’architecture renaissance ou néoclassique et des cours d’honneur ou d'apparat dans une abbaye cistercienne. Quand on connaît le sujet, ça peut surprendre » conclut notre guide.
Les derniers moines ont quitté l’abbaye en 1901. 7 ans plus tard, un artiste et mécène Gustave Fayet rachète l’abbaye. Les actuels propriétaires de l’Abbaye de Fontfroide poursuivent la mission de mécénat initiée par la famille Fayet, en exposant des œuvres contemporaines et en accueillant le festival Musique et Histoire, chaque été en juillet.
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