Le musée de la faïence dans les Landes
date 25/03/2023 - 18:43 | micro_reportage Christophe Buquet
Direction les Landes, au Musée de la faïence et des arts de la table de Samadet. À découvrir : 100 ans d’arts de la table avec son histoire et toutes ses subtilités.
© Musée de la faïence et des arts de la Table de Samadet
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Le musée de la faïence dans les Landes
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Un musée à découvrir à la sortie du petit village de Samadet, près de Langon, au sud de Bordeaux.
« On a eu une manufacture royale de faïence dans ce petit village de Chalosse au XVIIIe siècle et qui, pendant 100 ans, a produit de la faïence pour concurrencer les manufactures bordelaises », explique Alizée Le Pannérer, responsable du musée. La manufacture a ensuite été entièrement rasée et la faïence a été concurrencée par l'arrivée de la porcelaine sur le marché.
Mais quelles sont les particularités de cette faïence d'origine landaise ? « On est au XVIIIe siècle, et on a vraiment une recherche d'esthétique, de spontanéité à travers un motif très efficace d'une rose stylisée où un cerne noir est très important. »
On découvre toute sorte de faïences déclinées en de nombreuses pièces de vaisselle, et on en apprend plus sur les couleurs : « On travaille beaucoup sur les bleus dès le début de la manufacture » poursuit Alizée Le Pannérer. « Ensuite, les verts apparaissent et on arrive à la polychromie au milieu du XVIIIe siècle, qui conduit à des productions beaucoup plus coûteuses et luxueuses. »
Plus de 300 faïences sont au programme de la visite et des ateliers sont également organisés pour fabriquer soi-même sa faïence.
« On a eu une manufacture royale de faïence dans ce petit village de Chalosse au XVIIIe siècle et qui, pendant 100 ans, a produit de la faïence pour concurrencer les manufactures bordelaises », explique Alizée Le Pannérer, responsable du musée. La manufacture a ensuite été entièrement rasée et la faïence a été concurrencée par l'arrivée de la porcelaine sur le marché.
Mais quelles sont les particularités de cette faïence d'origine landaise ? « On est au XVIIIe siècle, et on a vraiment une recherche d'esthétique, de spontanéité à travers un motif très efficace d'une rose stylisée où un cerne noir est très important. »
On découvre toute sorte de faïences déclinées en de nombreuses pièces de vaisselle, et on en apprend plus sur les couleurs : « On travaille beaucoup sur les bleus dès le début de la manufacture » poursuit Alizée Le Pannérer. « Ensuite, les verts apparaissent et on arrive à la polychromie au milieu du XVIIIe siècle, qui conduit à des productions beaucoup plus coûteuses et luxueuses. »
Plus de 300 faïences sont au programme de la visite et des ateliers sont également organisés pour fabriquer soi-même sa faïence.
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