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Accueil | Replay | Culture | Marque-Page | "Le syndrome de Beyrouth" D’Alexandre Najjar

« Le syndrome de Beyrouth » D’Alexandre Najjar

date 14/11/2021 - 20:35 | micro_reportage Francine Thomas
L’avocat et homme de lettres libanais met en scène dans ce roman une journaliste confrontée à la guerre, aux attentats et autres coups du sort subis par son pays depuis plusieurs décennies. Il veut, à travers ce portrait implacable, pousser ses concitoyens à prendre leur destin en main.
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 "Le syndrome de Beyrouth" D’Alexandre Najjar
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Qu’est-ce que ce syndrome de Beyrouth qui a donné le titre à l’ouvrage ? La réponse se trouve page 16 du roman : « Il consiste à pactiser avec l’horreur sans se révolter. A encaisser les coups sans les rendre. A accepter comme une fatalité la médiocrité de nos dirigeants. »
En somme, après avoir enduré trop de drames durant ces dernières décennies, les Libanais seraient comme anesthésiés. C'est la thèse d'Alexandre Najjar.

Loin de lui en revanche l’idée d’accuser ses concitoyens. Ils ont, pour le moins, quelques circonstances atténuantes. Le nombre de catastrophes traversées par le pays, et contées dans ce roman à travers le personnage central, une journaliste engagée, est effarant : « Quand on y pense, on se demande comment un tout petit pays comme cela, grand comme la Gironde, avec quatre millions d’habitants environ, a-t-il pu encaisser et subir tous ces malheurs à la fois. Il s’agit de trois guerres, trois révolutions, et un nombre incalculable d’attentats. »

A quoi sert la littérature face à ce constat dramatique ? Quel est le rôle de cet ouvrage ? « Je pense qu’un écrivain a un double rôle. Il doit être un éveilleur de conscience et un professeur d’espérance » confie celui qui travaille à mettre en avant la culture francophone depuis quinze ans à travers sa revue « L’orient littéraire ». Alexandre Najjar, plus combatif que jamais, a par ailleurs choisi de se présenter prochainement à l’élection du bâtonnier du barreau de Beyrouth.

Le syndrome de Beyrouth chez Plon est donc un aperçu en à peine 300 pages, de l’histoire récente du Liban. C’est un livre à ne pas rater pour se rafraichir la mémoire et saluer nos frères et sœurs libanais, toujours debout malgré tout.
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