Le vélo de fonction gagne du terrain en entreprise : l'exemple lyonnais
date 06/10/2023 - 15:24 | micro_reportage La rédaction
Dans un contexte de mobilité urbaine et de responsabilité environnementale, les entreprises explorant des alternatives aux véhicules motorisés se tournent de plus en plus vers le vélo de fonction. À Lyon, la société informatique Coexya en est un exemple concret, avec un parc de 120 vélos proposés à ses employés...
Le vélo en entreprise a le vent en poupe. À Lyon, l'entreprise Coexya se distingue par son initiative en faveur de la mobilité douce. Rémi Tricaud, un salarié convaincu, troque son automobile contre un vélo de fonction, réduisant de moitié son temps de trajet quotidien. L'entreprise a su capitaliser sur cette transition écologique, passant d'un parc de 75 à 120 vélos entre 2021 et 2023.
Leïla Julien, directrice administrative et financière, souligne l'engouement des salariés pour cette alternative. Notamment chez les jeunes employés, moins enclins à posséder un véhicule ou un permis de conduire, et confrontés à une desserte insuffisante en transports en commun. Une réponse astucieuse aux défis du recrutement dans un marché de l'emploi tendu.
Les vélos proposés, de marque Moustache, sont en location longue durée, gérés par le distributeur Cyclable. L'entretien régulier des vélos, effectué directement sur le site de l'entreprise, constitue un atout majeur pour les salariés.
Toutefois, la France accuse un retard notable. Louis Duthoit de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB) rappelle que le marché du vélo de fonction demeure un « marché de niche ». Alors que l'Allemagne compte un million de vélos de fonction, la France en dénombre entre 10 et 20.000 seulement.
Des start-ups comme Tandem ont su identifier ce potentiel. Elle gère aujourd'hui 1.000 vélos pour 80 entreprises, et voit son chiffre d'affaires multiplié par 2,5 chaque année depuis 2020. Un modèle économique viable qui pourrait inciter d'autres acteurs à investir ce marché prometteur.
L'avantage fiscal accordé aux entreprises encourage également cette transition. L'employeur peut déduire 25% du montant de la location, une incitation que la Fédération des acteurs du vélo en entreprise (FAVE) souhaiterait voir augmenter à 30%.
Et puis, il y a également un « effet waouh » observé par M. Duthoit. Il est révélateur d'un enthousiasme contagieux des salariés, souvent séduits par l'arrivée de ces vélos de fonction. Un phénomène qui pourrait contribuer à démocratiser cette pratique, et inciter davantage d'entreprises à suivre le mouvement.
Leïla Julien, directrice administrative et financière, souligne l'engouement des salariés pour cette alternative. Notamment chez les jeunes employés, moins enclins à posséder un véhicule ou un permis de conduire, et confrontés à une desserte insuffisante en transports en commun. Une réponse astucieuse aux défis du recrutement dans un marché de l'emploi tendu.
Les vélos proposés, de marque Moustache, sont en location longue durée, gérés par le distributeur Cyclable. L'entretien régulier des vélos, effectué directement sur le site de l'entreprise, constitue un atout majeur pour les salariés.
Toutefois, la France accuse un retard notable. Louis Duthoit de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB) rappelle que le marché du vélo de fonction demeure un « marché de niche ». Alors que l'Allemagne compte un million de vélos de fonction, la France en dénombre entre 10 et 20.000 seulement.
Des start-ups comme Tandem ont su identifier ce potentiel. Elle gère aujourd'hui 1.000 vélos pour 80 entreprises, et voit son chiffre d'affaires multiplié par 2,5 chaque année depuis 2020. Un modèle économique viable qui pourrait inciter d'autres acteurs à investir ce marché prometteur.
L'avantage fiscal accordé aux entreprises encourage également cette transition. L'employeur peut déduire 25% du montant de la location, une incitation que la Fédération des acteurs du vélo en entreprise (FAVE) souhaiterait voir augmenter à 30%.
Et puis, il y a également un « effet waouh » observé par M. Duthoit. Il est révélateur d'un enthousiasme contagieux des salariés, souvent séduits par l'arrivée de ces vélos de fonction. Un phénomène qui pourrait contribuer à démocratiser cette pratique, et inciter davantage d'entreprises à suivre le mouvement.