Les trajets domicile-travail passés au crible

Premier constat qui n'est pas une surprise, la voiture a toujours la cote : « On se rend très majoritairement au travail avec sa voiture personnelle. » Cette préférence persiste, atteignant 85 % dans les agglomérations de moins de 100 000 habitants, mais diminue à 64 % dans les zones plus peuplées et à 51 % en région parisienne.

Malgré cette prédominance, l'étude révèle un intérêt croissant pour la voiture électrique, avec 43 % des conducteurs prêts à faire le saut vers l'électrique : « Aujourd'hui, l'infrastructure de recharge en itinérance, donc sur les grands axes routiers, est particulièrement dense puisque l'ADEME nous indique qu'il y a aujourd'hui plus de 111 000 points de recharge sur le territoire français, ce qui est amplement suffisant pour faire de grandes distances. »

L'aspiration à une mobilité plus responsable est palpable, motivée par des facteurs économiques, écologiques et de gain de temps. « Le trajet domicile-travail est souvent associé à une perte de temps pour 65 % des personnes interrogées, » rappelle notre invité. Cette perspective met en avant l'importance de solutions plus efficientes et respectueuses de l'environnement.

Enfin, les préoccupations environnementales et sociétales gagnent en importance, avec 27 % des personnes interrogées soulignant la problématique de la pollution. Ces considérations impactent les choix de mobilité, incitant à explorer des alternatives plus durables.

Le baromètre de la mobilité au travail est à consulter sur le site officiel d'Alphabet France.