Sécurité routière : le rond-point à la hollandaise séduit de plus en plus en France

Un tiers des accidents entre les véhicules motorisés et les vélos survient à un croisement. C’est en partant de ce constat que plusieurs villes françaises testent un dispositif venu des Pays-Bas : le rond-point à la hollandaise. Cette structure redéfinit la priorité et l’espace dédié à chaque type d’usager.

« Contrairement au rond-point classique, ce carrefour intègre une voie réservée aux vélos et parfois même une voie dédiée aux piétons », explique Marine Madelmond, journaliste chez Roole Média. La piste cyclable contourne l’extérieur du rond-point, tandis que la circulation motorisée reste concentrée au centre. Cela oblige les automobilistes à céder le passage non seulement en entrant, mais aussi en quittant le giratoire, aux piétons et cyclistes qu’ils croisent et qu'ils viennent de la gauche, comme de la droite.

Déjà visibles à Rennes, Clermont-Ferrand et Caen, ou encore à Bures-sur-Yvette, dans le sud-ouest de Paris et même dans la capitale, Porte de Saint-Cloud, ces ronds-points sont clairement signalés. « Comme tout aménagement, il faut rester attentif aux panneaux », rappelle Marine Madelmond.

Si le principe peut sembler contre-intuitif pour certains conducteurs, il a pour ambition de réduire les zones de conflit et de rendre la voirie plus sûre pour les usagers vulnérables. Une approche pragmatique qui pourrait bien se généraliser.

Retrouvez toutes les informations concernant ce rond-point à la hollandaise et sur l'aménagement routier plus largement sur le site officiel de Roole Média.