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Médicaments au volant : comprendre les niveaux de dangerosité

date 20/11/2023 - 11:17 | micro_reportage Stéphanie Dionnet
Conduire après avoir pris des médicaments peut comporter des risques... C'est la raison pour laquelle des pictogrammes sont apposés sur les boites des traitements concernés. La Sécurité Routière lance une nouvelle campagne ce mois-ci.
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 Médicaments au volant : comprendre les niveaux de dangerosité
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« La sécurité sur la route commence par votre table de nuit », c'est le message de la nouvelle campagne de la sécurité routière. Elle vient nous rappeler qu'il faut faire attention quand on prend un traitement et que l'on doit prendre ensuite le volant.

« Potentiellement, tout médicament peut perturber la conduite » résume le Docteur Fabien Besançon. Il explique que « c'est un peu compliqué de le savoir à l'avance, mais d'une manière générale, les médicaments qui sont les plus souvent impliqués dans les troubles et qui peuvent impacter la conduite, ce sont des antidouleurs ».

Car évidemment, on ne parle pas d'un simple Doliprane, mais plutôt des antidouleurs un peu plus forts que du paracétamol : « tous les médicaments qu'on appelle les psychotropes, donc les antidépresseurs, les anxiolytiques, les somnifères. C'est la raison pour laquelle des pictogrammes spécifiques sont apposés sur les boîtes de traitement concernées. Ils sont classés en trois catégories avec trois couleurs associées : niveau 1, couleur jaune ; niveau 2, orange ; niveau 3, rouge. »

À chaque couleur, son niveau de dangerosité au volant, explique le Docteur Besançon : « Le niveau 1, ça veut dire que le médicament ne remet pas en cause la conduite du véhicule, mais qu'il faut rester vigilant. Le niveau 2, c'est un risque potentiel. Il n'est pas systématique, ce n'est pas une contre-indication formelle, mais les effets indésirables sont fréquents, et en cas de prise d'un médicament de niveau 2, on conseille de limiter le temps de trajet. Et le niveau 3, couleur rouge, c'est une contre-indication formelle. Le médicament rend la conduite dangereuse. »

Mais souvent, les patients ne respectent pas ces pictogrammes, tout simplement parce qu'ils ne les connaissent pas, précise le praticien : « Beaucoup de patients, c'est mon expérience dans mon cabinet, ignorent l'existence des pictogrammes. Le fait qu'il y ait un niveau intermédiaire est une source de confusion. Le rouge est relativement clair pour tout le monde. Là où il y a une confusion, c'est sur le niveau orange. Et le orange, c'est ‘‘soyez vigilant, adaptez votre conduite’’. Les patients aiment bien avoir des réponses claires : je peux ou je ne peux pas. »

Lorsque l'on a une boîte de médicaments dans la main, avant de prendre ce médicament et le volant, un seul conseil : « On la retourne dans tous les sens à la recherche du pictogramme, donc du triangle de couleurs jaune, orange, ou rouge. S'il n'y a pas ce pictogramme, on est tranquille. Et s'il y en a un, on réfléchit à la signification du pictogramme. Et si on a un doute, on en parle à son pharmacien ou à son médecin si on arrive à avoir un contact avec lui. »
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