Quel sens donner à la décarbonation ?
date 30/09/2023 - 16:54 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Le transport routier, à l'origine de la quasi-totalité des émissions des gaz à effet de serre, doit relever le défi de la décarbonation.

Quel sens donner à la décarbonatio…
Quel sens donner à la décarbonation ?
play
0:00
0:00
volume-high
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 80% des personnes et des marchandises transitent par la route. Or, la mobilité routière concentre 95% des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports. Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, explique : « Il ne s'agit pas d'interdire la route ou la voiture. L'idéal est d'atteindre l'indépendance vis-à-vis du pétrole en nous tournant vers la voiture électrique. »
Cela implique une planification, selon le ministre. Il y a des enjeux d'innovation, de financement, mais aussi d'usage. Plus de la moitié des déplacements de 2km sont faits en voiture alors qu'il y a des alternatives. Parmi elles, plus de sobriété et du côté des entreprises, des politiques volontaristes de télétravail, afin de limiter des déplacements non-obligatoires.
Autre piste : le covoiturage, qui permet de diviser par deux les véhicules sur la route, et la consommation de carburant, relève encore Christophe Béchu, dès lors que le conducteur accueille un passager. « C'est mieux pour le porte-monnaie et pour la planète. » Le covoiturage, c'est le cœur de métier de la société Ecov qui développe des lignes de covoiturage dans des territoires peu denses pour des trajets du quotidien. Thomas Matagne, son président, indique que jouer sur le taux d'occupation des voitures pour les trajets du quotidien peut sensiblement réduire les émissions de CO₂.
Le développement de lignes de cars express, entre les périphéries et leur métropole, est à l'étude notamment dans le département de l'Essonne. La massification de l'usage de la route peut être positive s'il s'agit de mettre à disposition des véhicules avec davantage de capacité. Les usagers verraient leur temps de transport réduit, à un coût raisonnable pour les particuliers et les collectivités.
Cela implique une planification, selon le ministre. Il y a des enjeux d'innovation, de financement, mais aussi d'usage. Plus de la moitié des déplacements de 2km sont faits en voiture alors qu'il y a des alternatives. Parmi elles, plus de sobriété et du côté des entreprises, des politiques volontaristes de télétravail, afin de limiter des déplacements non-obligatoires.
Autre piste : le covoiturage, qui permet de diviser par deux les véhicules sur la route, et la consommation de carburant, relève encore Christophe Béchu, dès lors que le conducteur accueille un passager. « C'est mieux pour le porte-monnaie et pour la planète. » Le covoiturage, c'est le cœur de métier de la société Ecov qui développe des lignes de covoiturage dans des territoires peu denses pour des trajets du quotidien. Thomas Matagne, son président, indique que jouer sur le taux d'occupation des voitures pour les trajets du quotidien peut sensiblement réduire les émissions de CO₂.
Le développement de lignes de cars express, entre les périphéries et leur métropole, est à l'étude notamment dans le département de l'Essonne. La massification de l'usage de la route peut être positive s'il s'agit de mettre à disposition des véhicules avec davantage de capacité. Les usagers verraient leur temps de transport réduit, à un coût raisonnable pour les particuliers et les collectivités.