Rétrofit de véhicules en France : le gouvernement accélère la cadence
date 26/10/2023 - 16:05 | micro_reportage La rédaction
Le rétrofit automobile, qui consiste à convertir des véhicules thermiques en véhicules électriques ou hybrides, est en pleine croissance. Le gouvernement français a publié trois nouveaux arrêtés pour faciliter la vente de kits de rétrofit, ouvrant la voie à une réduction plus large des émissions de gaz à effet de serre.
Depuis son autorisation en 2020, le rétrofit reste encore marginal en France, malgré son potentiel écologique et économique. En effet, seulement 1000 à 2000 véhicules ont été convertis cette année 2023, selon l'Association des Acteurs de l'industrie du rétrofit électrique (AIRe). Cependant, la publication de trois nouveaux arrêtés gouvernementaux pourrait changer la donne.
Car l'objectif est ambitieux : ‘‘rétrofiter’’ près de 74.000 voitures particulières et deux-roues d'ici à 2028. Pour les transporteurs et les artisans, le rétrofit représente une solution économique intéressante. Les kits permettent de convertir des véhicules existants en versions électriques, hybrides ou même alimentés au biogaz, réduisant ainsi leur impact environnemental.
Les véhicules susceptibles d'être rétrofités ne se limitent plus aux modèles anciens comme la Renault R5 ou la 2CV Citroën. Le marché s'ouvre à des modèles plus récents et à des véhicules spéciaux tels que les dépanneuses et les camping-cars.
La question de la sécurité n'est pas négligée. Les kits de rétrofit doivent être rigoureusement homologués, passant des essais de conformité sur la tenue de route, la suspension et le freinage.
Les nouveaux arrêtés facilitent également l'adoption de technologies alternatives comme le gaz GNV ou GPL, ou encore l'hydrogène. Les entreprises n'ont plus besoin de l'avis technique du constructeur pour les véhicules de plus de cinq ans, ce qui pourrait stimuler l'innovation.
Selon l'Agence internationale de l'énergie, le rétrofit est l'un des « trois gestes les plus importants » pour accélérer la transition énergétique. Une entreprise grenobloise spécialisée en rétrofit assure même que le coût total de détention d'un véhicule rétrofité est « deux ou trois fois plus économique » que celui d'un véhicule électrique neuf.
Le rétrofit, c'est du « surcyclage » automobile : on garde la voiture mais on change le moteur pour un plus propre. Moins de fabrication, moins d'émissions, moins de déchets.
Car l'objectif est ambitieux : ‘‘rétrofiter’’ près de 74.000 voitures particulières et deux-roues d'ici à 2028. Pour les transporteurs et les artisans, le rétrofit représente une solution économique intéressante. Les kits permettent de convertir des véhicules existants en versions électriques, hybrides ou même alimentés au biogaz, réduisant ainsi leur impact environnemental.
Les véhicules susceptibles d'être rétrofités ne se limitent plus aux modèles anciens comme la Renault R5 ou la 2CV Citroën. Le marché s'ouvre à des modèles plus récents et à des véhicules spéciaux tels que les dépanneuses et les camping-cars.
La question de la sécurité n'est pas négligée. Les kits de rétrofit doivent être rigoureusement homologués, passant des essais de conformité sur la tenue de route, la suspension et le freinage.
Les nouveaux arrêtés facilitent également l'adoption de technologies alternatives comme le gaz GNV ou GPL, ou encore l'hydrogène. Les entreprises n'ont plus besoin de l'avis technique du constructeur pour les véhicules de plus de cinq ans, ce qui pourrait stimuler l'innovation.
Selon l'Agence internationale de l'énergie, le rétrofit est l'un des « trois gestes les plus importants » pour accélérer la transition énergétique. Une entreprise grenobloise spécialisée en rétrofit assure même que le coût total de détention d'un véhicule rétrofité est « deux ou trois fois plus économique » que celui d'un véhicule électrique neuf.
Le rétrofit, c'est du « surcyclage » automobile : on garde la voiture mais on change le moteur pour un plus propre. Moins de fabrication, moins d'émissions, moins de déchets.