Se perdre au Chateau de Merville

Avant même d'entrer dans le parc, la visite du labyrinthe se mérite un peu. Le parking est en contrebas du château, ce qui permet à celui-ci, avec ses grandes fenêtres et ses briques rouges, de se parer de ses plus beaux atours pour se présenter. Isabelle de Beaumont est la copropriétaire de cette bâtisse du 18e siècle : « C'est un sénéchal de Toulouse qui a décidé de se construire une maison de campagne à quelques encablures de la grande ville. Il appartient à la même famille depuis 250 ans. »

Le parc, quant à lui, a été érigé en même temps que le château. Les buis qui constituent le labyrinthe sont donc plus que bicentenaires et c'est là qu'il faut aller se perdre. Sous les arbres du parc, le parcours est ponctué d'énigmes à résoudre. Les enfants, comme les grands, sont équipés d'un livret d'énigmes. Pour continuer son chemin, il faut passer des portes verrouillées par un code. Pour trouver le code, il faut répondre correctement, évidemment ! À la clé pour les enfants, la découverte du célèbre Graal.

« Le but, c'est que l'on vienne en famille » poursuit Isabelle de Beaumont. « Les parents peuvent lire le jeu et les enfants s'occuper d'une manière saine en jouant avec le pont de singe, le mur d'escalade... Le but, c'est un petit peu de prendre du temps. »

Depuis la vingtaine d'années que le labyrinthe est un lieu de loisirs, l'équipe du parc renouvelle régulièrement le parcours et les énigmes. Cette année, c'est un nouveau thème qui est proposé : les contes et légendes. Issus de la mythologie, en passant par les contes de Perrault ou ceux qui ont inspiré les derniers chefs-d'œuvre de Walt Disney.