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Un drame en plein rodéo urbain

date 30/04/2022 - 12:58 | micro_reportage Francine Thomas
Une personne âgée a été tuée à l'automne dernier par un motard qui participait à un rodéo urbain. Cette pratique est strictement interdite. Et depuis 2018, les sanctions pour les participants et les organisateurs sont très lourdes.
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Le drame a eu lieu à Clermont-Ferrand en octobre dernier. Une femme de 81 ans est décédée après avoir été percutée par un motard qui faisait du wheeling (figure qui consiste à rouler sur la roue arrière de sa moto).

Cette pratique spécifique n'est pas formellement interdite par le code de la route. Elle peut parfois être sanctionnée au titre de ‘‘défaut de maîtrise du véhicule’’. Mais quand elle est observée dans le cadre de rodéos urbains, elle tombe bel et bien sous le coup de la loi : « Des textes (ndlr : datant de 2018) précisent bien ce qu'est un rodéo urbain, nous explique Maître De Caumont, spécialiste du droit de la route. Il s'agit de répéter de façon intentionnelle des manœuvres constituant des violations particulières de sécurité ou de prudence ».

Des sanctions lourdes et précises ont été prévues pour la pratique de ces rodéos : un an de prison, jusqu'à 15 000 euros d'amende, et la confiscation du véhicule. Si les rodéos sont pratiqués en groupe, les peines sont doublées. Et les organisateurs de tels événements ou ceux qui en assurent la promotion s'exposent aux mêmes peines.
Enfin, dans le cas d'un drame - comme cela s'est malheureusement produit cet automne - le conducteur de la moto encourt plusieurs années de prison. « Mais pour moi, la punition principale, c'est de tuer quelqu'un et d'avoir à le porter toute sa vie », conclut Maître Eric de Caumont.
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