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Xpeng : le concurrent chinois de Tesla veut sa part du gâteau électrique

Le constructeur chinois a le vent en poupe et surfe sur la vague ''anti-tesla'' en proposant des SUV intelligents. Xpeng n’est pas simplement un constructeur automobile, c’est aussi une entreprise technologique. Elle développe en interne la majorité de ses logiciels et investit massivement dans la conduite autonome, à la conquête d'un marché en plein essor.

Dernière modification : 27/05/2025 15:12

Xpeng : le concurrent chinois de Tesla veut sa part du gâteau électrique
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G9

© XPENG
Pour les néophytes, Xpeng est un constructeur automobile chinois créé il y a tout juste dix ans. Très peu connu en France, où le constructeur a débarqué il y a un an, ses ambitions sont de conquérir le marché européen. Pour ses représentants, Xpeng est à la Chine ce que Tesla est aux États-Unis sans Elon Musk.

Maxime Nielsen, Conseiller Commercial Xpeng, explique que le constructeur de l'empire du Milieu a plusieurs atouts : « Son prix est très compétitif avec la main d'œuvre chinoise et son financement avec un taux à 0,1%. Et puis au niveau de l'innovation, nous sommes sur des véhicules intelligents qui proposent beaucoup de fonctionnalités qui n'existent pas encore sur le marché européen, comme l'auto-pilote, le parking intelligent... »

La marque émergente a présenté lors d'un salon consacré aux véhicules électriques à Nice, ses portes étendards : le G6 et le G9 dans l'habitacle duquel nous avons pu nous inviter à l'occasion d'une séance d'essai. Avec ses lignes épurées et son profil aérodynamique, le SUV XPENG G9 Performance, affiche une silhouette sophistiquée. À l’intérieur, l’habitacle offre une assise confortable et une technologique à la pointe. « Le G9 dispose de plus de 50 commandes vocales, vous pouvez tout lui demander », rajoute Maxime Nielsen.

Autre innovation clé : l’infrastructure de recharge ultra-rapide permettant de passer de 10 à 80% de batterie restante en moins de 15 minutes. Xpeng se positionne ainsi en rival crédible, face à Tesla dont les ventes ont poursuivi leur dégringolade dans plusieurs pays européens en avril. En cumul, le volume vendu par les groupes chinois dans l'Hexagone atteint 9134 automobiles au premier trimestre. De son côté, Tesla a décroché de 41% avec 6693 voitures vendues.
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