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Accueil | Replay | Invités | Sur la Route Avec | 3ᵉ Vendée Globe pour Thomas Ruyant

3ᵉ Vendée Globe pour Thomas Ruyant

date 30/10/2024 - 17:13 | micro_reportage Charlotte Latour
Le skipper originaire des Hauts-de-France s’élancera dans quelques jours pour un nouveau tour du monde en solitaire, sans assistance et sans escale. Départ le 10 novembre 2024 depuis Les Sables-d’Olonne.
illustration de 3ᵉ Vendée Globe pour Thomas Ruyant
© Pierre Bouras 
 3ᵉ Vendée Globe pour Thomas Ruyant
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À quelques jours de s’élancer, depuis la Vendée, pour une course qui va durer 3 mois, Thomas Ruyant assure que tout est prêt, à commencer par son bateau. « Ce sont des projets qui se préparent sur plusieurs années », raconte le skipper qui va pour la troisième fois prendre le départ de cette course autour du monde qui se dispute tous les 4 ans. Il s’agit simplement de régler les derniers détails, confie-t-il, en racontant notamment qu’il veille à bien dormir afin de partir en forme le jour J.

Le sommeil, explique Thomas Ruyant, c’est l’un des facteurs clés de cette régate ouverte autour de la planète : « Souvent, c'est intéressant, sur le début de course, de se créer une petite dette de sommeil. En tout cas, moi, c'est comme ça que je fonctionne. Et c'est vrai qu'en plus, avec l'adrénaline du départ, on ne dort pas beaucoup les premières 24 heures. Après, c'est ce qui nous permet aussi d'avoir un sommeil qu'on appelle fractionné, polyphasique, où l’on dort sous forme de sieste. Surtout en Atlantique où ce sont des siestes assez courtes. On se permet de dormir un peu plus longtemps dans les mers du Sud, par exemple. C'est plus tranquille parce qu'il y a peu de fret maritime. Cela étant, je mets toujours un réveil avant d'aller dormir. »

Malgré ses 2 précédentes participations en 2016 et 2020, le skipper de 43 ans reconnaît que l’on « ne s'habitue pas à ce genre de trajet, c'est une trop grosse aventure ». S’il ne redoute pas, a priori, de naviguer dans l’Atlantique qu’il connaît bien, il se méfie en revanche des mers du Sud où les tempêtes sont plus fortes : « C'est vraiment le gros morceau. C'est à partir du moment où on passe le Cap de Bonne-Espérance jusqu'au Cap Horn. C'est plusieurs semaines dans des mers dures et un endroit assez reculé. »

Le monocoque sur lequel Thomas Ruyant va s’élancer cette année s’appelle ’’Vulnérable’’. Et quand on parle de vulnérabilité, le parallèle avec la route, est tout trouvé. Le skipper, quand il est à terre et derrière un volant, affirme aimer la vitesse et les sensations fortes, tout en restant prudent.
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