Chaud et froid sur l'autoroute
date 15/09/2022 - 19:18 | micro_reportage Christophe Buquet
Les chaussées sont-elles faites pour résister aux températures extrêmes ? Les très fortes températures de l'été ainsi que les périodes de gel en hiver ont-elles des conséquences sur les performances et la durée de vie du revêtement de nos autoroutes ?
Chaud et froid sur l'autoroute
Chaud et froid sur l'autoroute
play
0:00
0:00
volume-high
Qu'il s'agisse de coups de chaleur à répétition en été ou du gel en hiver, les enrobés (les revêtements de chaussée constitués de granulats enrobés de bitume) subissent les assauts du temps. Il est donc important d'anticiper le changement climatique et la hausse du thermomètre.
« L'enrobé est fait pour supporter des températures comme on a eu cet été, qui ne sont pas extrêmes au sens climatique mondial. C'est plus problématique sur des zones comme les émirats, que dans notre secteur. Ici, 43 degrés est une température qui est tout à fait supportable pour un enrobé » rassure Frédéric Dewez de la société Atlandes.
Mais ce sont surtout les routes fraîchement réalisées qui sont les plus fragiles : « Dans les premiers temps de l'enrobé, il y a des huiles qui s'évaporent et qui s'évacuent progressivement » ajoute Frédéric Dewez. « Donc il est un peu plus sensible puisque l'huile est plus sensible à la chaleur et a donc tendance à ramollir l'enrobé. Mais à 40 degrés, on est sur quelque chose qui est acceptable pour l'enrobé neuf. »
Le froid est aussi l'ennemi du bitume : « Pour une chaussée, les fissures vont faire que l'eau peut pénétrer dans l'enrobé et si on est dans une période de gel, cela peut venir éclater l'enrobé et tous les granulats ».
« L'enrobé est fait pour supporter des températures comme on a eu cet été, qui ne sont pas extrêmes au sens climatique mondial. C'est plus problématique sur des zones comme les émirats, que dans notre secteur. Ici, 43 degrés est une température qui est tout à fait supportable pour un enrobé » rassure Frédéric Dewez de la société Atlandes.
Mais ce sont surtout les routes fraîchement réalisées qui sont les plus fragiles : « Dans les premiers temps de l'enrobé, il y a des huiles qui s'évaporent et qui s'évacuent progressivement » ajoute Frédéric Dewez. « Donc il est un peu plus sensible puisque l'huile est plus sensible à la chaleur et a donc tendance à ramollir l'enrobé. Mais à 40 degrés, on est sur quelque chose qui est acceptable pour l'enrobé neuf. »
Le froid est aussi l'ennemi du bitume : « Pour une chaussée, les fissures vont faire que l'eau peut pénétrer dans l'enrobé et si on est dans une période de gel, cela peut venir éclater l'enrobé et tous les granulats ».
A voir aussi