Crème solaire : les bons gestes a répéter chaque été

Sur la plage, en randonnée ou en terrasse, la crème solaire est devenue un réflexe estival. Mais derrière ce geste a priori rassurant, se cache une erreur courante : la majorité des utilisateurs n’en appliquent pas assez. « En gros, on met à peu près quatre fois moins de crème qu’il serait nécessaire pour obtenir la protection adéquate », avertit Fabienne Maleysson, journaliste au magazine Que Choisir. Résultat : la peau reste bien plus exposée qu’on ne l’imagine.

Ce constat est d’autant plus inquiétant que le nombre de cancers de la peau a fortement augmenté. « C’est l’un de ceux qui a le plus progressé ces trente dernières années », souligne-t-elle. La vigilance reste donc de mise. Le premier réflexe, selon les spécialistes : éviter l’exposition directe, surtout entre midi et 16h. Ensuite, bien appliquer une crème solaire adaptée, en quantité suffisante et régulièrement renouvelée.

Concernant le choix de l’indice, Fabienne Maleysson rappelle que « 30, c’est déjà bien, il y a assez peu de différence avec l’indice 50. » En effet, une protection SPF 30 laisse passer environ 3,33% des UV, contre 2% pour une SPF 50. Une différence minime, surtout si la quantité appliquée n’est pas respectée. Autre idée reçue battue en brèche : le prix. Dans le dernier comparatif de Que Choisir, c’est une crème solaire indice 30 de Décathlon, vendue trois fois moins cher au litre qu’une crème de la marque Nuxe, qui se classe en tête.

Enfin, beaucoup s’interrogent sur la possibilité de réutiliser une crème ouverte l’année précédente. « Nous avons testé 8 crèmes un an après leur ouverture et 6 étaient toujours aussi efficaces », explique Fabienne Maleysson. La prudence reste de mise : en cas d’odeur suspecte, de texture anormale ou d’irritation, il vaut mieux jeter.