L’archéologie préventive
date 11/06/2024 - 21:41 | micro_reportage Perrine Martin
Découvrez le rôle crucial de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) dans les projets autoroutiers d'envergure. Jérôme Bouillon, archéologue, partage son expérience sur le terrain et présente la découverte, il y a quelques années, d'un escalier du XVe siècle lors de l'aménagement de l'autoroute A10 dans le Loiret.
© VINCI Autoroutes
L’archéologie préventive
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Le saviez-vous ? Pour tout projet autoroutier d'envergure, l'Institut national de recherches archéologiques préventives est appelé pour dresser un diagnostic. Jérôme Bouillon est archéologue au sein de l'Inrap : « Contrairement à l'imaginaire qu'on peut avoir de l'archéologue, on est plus souvent avec des moyens lourds tels que la pelle, la pioche que le pinceau et la truelle. La truelle, on l'utilise beaucoup, ça reste quand même l'outil de prédilection. Mais on utilise des moyens mécaniques, évidemment, parce qu'il faut, dans un premier temps, enlever tout le couvert végétal pour accéder à ce qui est sous-jacent et c'est notamment à partir de ce niveau-là que les premiers éléments anciens apparaissent. »
Non loin de l'autoroute A10, dans le Loiret, sur la commune de Saran, où Jérôme Bouillon est intervenu avant l'aménagement d'une quatrième voie d'autoroute, un escalier du XVe siècle taillé dans le calcaire a été découvert à 3 mètres de profondeur. Il a pu être étudié avant d'être recouvert : « Tous les faits ont été traités, c'est à dire enregistrés, photographiés, dessinés. Après, il y a un gros travail de ce qu'on appelle, le post-fouille. Ce sont les informations que l'on croise et qui nous donnent des données chronologiques, mais aussi des données sur l'environnement qu'il pouvait y avoir à ces époques. »
Non loin de l'autoroute A10, dans le Loiret, sur la commune de Saran, où Jérôme Bouillon est intervenu avant l'aménagement d'une quatrième voie d'autoroute, un escalier du XVe siècle taillé dans le calcaire a été découvert à 3 mètres de profondeur. Il a pu être étudié avant d'être recouvert : « Tous les faits ont été traités, c'est à dire enregistrés, photographiés, dessinés. Après, il y a un gros travail de ce qu'on appelle, le post-fouille. Ce sont les informations que l'on croise et qui nous donnent des données chronologiques, mais aussi des données sur l'environnement qu'il pouvait y avoir à ces époques. »
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