Moins de sel, moins de sucre : des astuces simples pour préserver goût et plaisir

Le sel et le sucre occupent une place de choix dans notre alimentation. Pourtant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser 5 grammes de sel par jour, soit l’équivalent d’une cuillère à café, et entre 25 et 50 grammes de sucre, soit 5 à 10 morceaux. Dépasser ces seuils n’est pas anodin, rappelle la directrice de la rédaction du magazine Bien-être et Santé, Juliette Legros : « Une alimentation trop riche en sel augmente le risque d’hypertension artérielle et de problèmes cardiovasculaires. Trop riche en sucre, elle majore le risque d’obésité, de diabète et crée également une inflammation chronique. »

Limiter ces apports ne signifie pas renoncer au goût. Les alternatives existent, souvent simples à mettre en place au quotidien. Côté sel, il suffit parfois de troquer l’assaisonnement par des épices : poivre, curry, paprika, curcuma, muscade ou cumin. Les herbes fraîches ou séchées apportent aussi du relief, comme le thym, le basilic, la menthe ou le persil. « Les huiles aromatisées aux herbes, à l’ail ou aux piments sont également une bonne option pour relever les plats », selon Juliette Legros.

Pour remplacer le sucre raffiné, les fruits frais ou séchés apportent naturellement douceur et fibres. Le miel, le sirop d’érable ou d’agave permettent d’adoucir les préparations, tout comme la stévia ou le xylitol, des édulcorants mieux tolérés. Certains produits plus récents, comme le sirop de yacon, présentent aussi un intérêt grâce à leur faible indice glycémique, mais restent coûteux et difficiles à trouver. Quant à l'aspartame, reconnu comme probablement cancérigène, mieux vaut l'éviter.

Ces substitutions, simples à adopter, permettent de préserver la saveur des repas et de les varier, tout en réduisant les risques pour la santé.