House of Cards, le nouveau titre d'Irma
date 11/04/2024 - 13:56 | micro_reportage Charlotte Latour
House of Cards est le premier extrait d'un album qui est en préparation et devrait sortir à l'automne. Irma qui est une fidèle du 107.7 nous le présente.
© Elliot AUBIN
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House of Cards, le nouveau titre d'Irma
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C'est une artiste bourrée de talent qui ne se sépare jamais de sa guitare. Elle a fait les premières parties de Matthieu Chedid et Diam’s. Elle compose, interprète et produit ses propres chansons. La franco-camerounaise Irma a déjà sorti 3 albums, et nous présente son tout nouveau titre dans Montez le Son.
On l'a découverte sur notre antenne en 2011 avec le titre ‘‘I know’’. À présent elle sort « House of Cards ». À peine arrivé sur les réseaux sociaux, le titre a fait 12 millions de vues en 4 jours, faisant passer Irma de 18 000 à 169 000 followers. Préssentait-elle le tube en composant le morceau ? « A chaque fois que je compose des morceaux, je veux faire des morceaux qui me plaisent et faire kiffer le public ! J'adore les mélodies très classiques. Celles qui nous rappellent les musiques avec lesquelles on a grandi. Donc, évidemment, en composant ‘‘House of Cards’’ j'avais envie que le public l'aime. Mais à un tel niveau, là je ne m'y attendais pas du tout ! »
Irma est née au Cameroun. Elle y est restée jusqu'à ses 15 ans avant d'arriver à Paris, où elle vit aujourd'hui. Cette double culture est à ses yeux un atout pour sa créativité, même si cela n'a pas toujours été le cas. « Dans mon projet ‘‘Douala Paris’’, j'ai raconté à quel point cette double culture a pu être un frein. Il fallait toujours que je choisisse un camp. Au Cameroun, je n'étais pas assez camerounaise, en France, je n'étais pas assez française. Je finissais par me demander qui j'étais et d'où je venais réellement. Tout a basculé et dans ma créativité, et dans mon rapport à moi-même quand j'ai accepté que ce n'était pas un frein, et qu'au contraire, c'était toute ma richesse, que c'était ce que j'avais de plus précieux. »
L'artiste a appris à chanter à l'église, au Cameroun. Elle a ensuite fréquenté un lycée catholique parisien (qui a plutôt mauvaise presse en ce moment) le lycée Stanislas. Aujourd'hui, plus que la religion, c'est la spiritualité qui tient une place importante dans sa vie. « Je fais un travail sur moi pour apprendre à me connaître, à m'accepter et à accepter les autres. Mais c'est vrai que j'ai reçu une éducation très religieuse. Mes parents sont de confession catholique et j'étais effectivement dans un lycée catholique, Stanislas. J'ai une éducation catholique, j'ai appris à chanter à l'église. Et c'est quelque chose qui fait partie de mon bagage identitaire et culturel. » Irma reconnaît que des vocations musicales peuvent naître à l'église : « il y a quelque chose dans l'harmonie qui se passe à l'église, c'est quelque chose de magistral et, oui, de divin. Il y a cette espèce de grâce quand toute une église se met à chanter et que tout le monde commence à faire des harmonies. Je comprends que ça puisse faire naître des vocations parce que c'est magique ! »
‘‘House of Cards’’ est le premier titre d'un projet qui doit paraître à l'automne. En attendant, Irma sera en concert au Théâtre des Bouffes Parisiens le 11 juin prochain.
On l'a découverte sur notre antenne en 2011 avec le titre ‘‘I know’’. À présent elle sort « House of Cards ». À peine arrivé sur les réseaux sociaux, le titre a fait 12 millions de vues en 4 jours, faisant passer Irma de 18 000 à 169 000 followers. Préssentait-elle le tube en composant le morceau ? « A chaque fois que je compose des morceaux, je veux faire des morceaux qui me plaisent et faire kiffer le public ! J'adore les mélodies très classiques. Celles qui nous rappellent les musiques avec lesquelles on a grandi. Donc, évidemment, en composant ‘‘House of Cards’’ j'avais envie que le public l'aime. Mais à un tel niveau, là je ne m'y attendais pas du tout ! »
Irma est née au Cameroun. Elle y est restée jusqu'à ses 15 ans avant d'arriver à Paris, où elle vit aujourd'hui. Cette double culture est à ses yeux un atout pour sa créativité, même si cela n'a pas toujours été le cas. « Dans mon projet ‘‘Douala Paris’’, j'ai raconté à quel point cette double culture a pu être un frein. Il fallait toujours que je choisisse un camp. Au Cameroun, je n'étais pas assez camerounaise, en France, je n'étais pas assez française. Je finissais par me demander qui j'étais et d'où je venais réellement. Tout a basculé et dans ma créativité, et dans mon rapport à moi-même quand j'ai accepté que ce n'était pas un frein, et qu'au contraire, c'était toute ma richesse, que c'était ce que j'avais de plus précieux. »
L'artiste a appris à chanter à l'église, au Cameroun. Elle a ensuite fréquenté un lycée catholique parisien (qui a plutôt mauvaise presse en ce moment) le lycée Stanislas. Aujourd'hui, plus que la religion, c'est la spiritualité qui tient une place importante dans sa vie. « Je fais un travail sur moi pour apprendre à me connaître, à m'accepter et à accepter les autres. Mais c'est vrai que j'ai reçu une éducation très religieuse. Mes parents sont de confession catholique et j'étais effectivement dans un lycée catholique, Stanislas. J'ai une éducation catholique, j'ai appris à chanter à l'église. Et c'est quelque chose qui fait partie de mon bagage identitaire et culturel. » Irma reconnaît que des vocations musicales peuvent naître à l'église : « il y a quelque chose dans l'harmonie qui se passe à l'église, c'est quelque chose de magistral et, oui, de divin. Il y a cette espèce de grâce quand toute une église se met à chanter et que tout le monde commence à faire des harmonies. Je comprends que ça puisse faire naître des vocations parce que c'est magique ! »
‘‘House of Cards’’ est le premier titre d'un projet qui doit paraître à l'automne. En attendant, Irma sera en concert au Théâtre des Bouffes Parisiens le 11 juin prochain.
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